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Le député UMP villepiniste Jean-Pierre Grand s'est insurgé contre la désignation de Bernadette Malgorn comme tête de liste en Bretagne et Finistère au détriment du villepiniste Jacques Le Guen, estimant que celui-ci était "victime de l'acharnement de l'Elysée contre Dominique de Villepin". "Il ne fait pas bon aujourd'hui d'être député UMP villepiniste", a déclaré à l'AFP Jean-Pierre Grand, ajoutant que le député Jacques Le Guen, villepiniste comme lui, était en fait "victime de l'acharnement de l'Elysée contre Dominique de Villepin".
L'ancien préfète de Bretagne Bernadette Malgorn a été investie à la fois tête de liste UMP pour la Bretagne et pour le département du Finistère pour les régionales des 14 et 21 mars prochains. Jacques Le Guen estime avoir reçu l'onction des militants après avoir été désigné "chef de file" de l'UMP en Bretagne lors des primaires organisées par le parti en mars 2009.
Le député UMP villepiniste Jean-Pierre Grand s'est insurgé samedi contre la désignation de Bernadette Malgorn comme tête de liste en Bretagne et Finistère au détriment du villepiniste Jacques Le Guen, estimant que celui-ci était "victime de l'acharnement de l'Elysée contre Dominique de Villepin". "Il ne fait pas bon aujourd'hui d'être député UMP villepiniste", a déclaré à l'AFP Jean-Pierre Grand, ajoutant que le député Jacques Le Guen, villepiniste comme lui, était en fait "victime de l'acharnement de l'Elysée contre Dominique de Villepin".
Jacques LE GUEN refuse de faire de déclaration avant sa rencontre avec le Président Sarkozy, lundi à 10h30.
Régler les cas emblématiques des têtes de liste régionales, et déterminer les têtes de listes départementales : la commission d’investiture de l’UMP a encore du pain sur la planche, avant le conseil national aux Docks d’Aubervilliers (93), ce samedi, où toutes ces têtes de liste seront officiellement investies. À trancher au niveau régional : la Corse, d’abord, où l’on s’achemine vers un ticket Ange Santini – Camille de Rocca Serra. “Reste à déterminer l’ordre”, précise un haut responsable de l’UMP ; la Basse-Normandie, ensuite, où s’affrontent Nicole Ameline et Jean-François Le Grand. “Avantage pour Le Grand”, confie cette même source;
la Bretagne, qui oppose Bernadette Malgorn, proche de Nicolas Sarkozy, et le villepiniste Jacques Le Guen.“C’est loin d’être joué pour Malgorn”, assure un autre membre de la commission d’investiture.
En ce qui concerne les têtes de liste départementales, tout reste à faire, à l’image de l’Île-de-France : “Le cas Rama Yade [qui se positionnera en 2e position dans les Hauts-de-Seine, derrière André Santini] est bouclé, mais l reste de très nombreux cas à trancher", poursuit-il.
Le scénario du ticket Malgorn-Le Guen pour la tête de liste de la droite aux régionales semble se lézarder. Bernadette Malgorn refuserait de se présenter en Ille-et-Vilaine. Elle aurait même menacé de constituer une liste dissidente avec les centristes.
Y'a-t-il le feu à l'UMP bretonne ? Depuis ce samedi matin, les téléphones des responsables de la droite régionale surchauffent. Le scénario que nous vous révélions sur ce site vendredi est en passe de se confirmer. La constitution d'un ticket Malgorn-Le Guen pour les régionales est en cours. Mais la manoeuvre ne semble pas se dérouler dans un climat de grande sérénité...
Bernadette Malgorn devrait se voir confirmer tête de liste de la majorité présidentielle, lundi, en commission nationale d'investiture. En contre partie, le "villepiniste" Jacques Le Guen mènerait la liste de la droite dans le Finistère et figurerait numéro 2 dans la formation régionale.
De son côté, Jacques Le Guen serait OK sur le scénario du « ticket », écrit par l'UMP nationale. Officiellement, « Jacques n'abandonne pas (son souhait de briguer la tête de liste aux régionales), confie l'un de ses amis. Mais il veut surtout rassembler. Il est donc tout a fait ouvert à l'hypothèse d'un duo et l'a fait savoir à Paris. L'UMP n'en pense pas moins. » Cette concession permettrait à la droite de « sortir par le haut » de ce feuilleton qui dure depuis des mois et sombre dans le ridicule.Problème : l'investiture de Le Guen dans le Finistère va contraindre Bernadette Malgorn à s'implanter en Ille-et-Vilaine. Une perspective qui n'a pas l'air d'enchanter l'ex préfète. Celle-ci a toujours souhaité s'implanter entre Brest et Morlaix. Selon nos informations (nombreuses et concordantes), la candidate l'aurait fait savoir ce matin à Xavier Bertrand et à Dominique de Legge, lors d'échanges téléphoniques qualifiés « de très fermes ». L'ex préfète, qui ne souhaite pas s'exprimer publiquement, aurait même menacé de monter une liste dissidente à celle de la majorité présidentielle, avec les centristes.
Le Guen OK sur le ticket
Même son d'apaisement du côté de Dominique de Legge. Le prétendant à la tête de liste en Ille-et-Vilaine a indiqué qu'il se rangerait derrière Bernadette Malgorn si elle était contrainte à se présenter dans le département, confirme l'un de ses proches. De Legge « ne veut pas ajouter de la difficulté à la difficulté. Sa candidature ne sera pas un obstacle. » Les tractations devraient se poursuivre jusqu'à lundi, jour de la commission nationale d'investiture. « Il va falloir recharger les batteries de portables pour le reste du week-end », rigole un cadre d'Ille-et-Vilaine