Par courrier en date du 18 janvier 2007, le député Jacques LE GUEN a attiré l'attention de Monsieur Dominique BUSSEREAU, Ministre de l'agriculture et de la pêche, sur les conséquences de l'arrivée sur le marché des échalotes de semis pour les producteurs d'échalotes traditionnelles du Finistère.
Suite à la décision du Conseil d'Etat du 11 décembre 2006, le Gouvernement a dû publier un nouvel arrêté permettant la commercialisation des échalotes sous deux dénominations différentes, « échalotes traditionnelles » et « échalotes issues de semis ».
Jacques LE GUEN a donc souligné l'opportunité de mettre en place un plan de communication promouvant l'échalote de tradition.
Dominique BUSSEREAU lui a répondu qu' « une campagne de promotion de l'échalote traditionnelle est programmée, dont 50 % du coût sera financé par l'Office national interprofessionnel des fruits, des légumes, des vins et de l'horticulture (VINIFLHOR), conformément à la législation communautaire. Les professionnels et cet Office préparent actuellement la mise au point des modalités pratiques de cette communication » .
Le Ministre de l'agriculture a par ailleurs fait observer à Jacques LE GUEN qu'il est nécessaire « que la filière puisse valoriser sa production et faire valoir ses qualités gustative et organoleptique à travers un signe officiel de qualité ».
Il a rajouté qu'il ne peut que « l'inciter à élaborer et à déposer auprès du nouvel Institut de la qualité et de l'origine (INAO) un dossier de reconnaissance d'un label rouge « échalotes de tradition » pour lequel son Ministère apporterait tout son appui.
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