Retrouvez en une seule page les 37 articles de presse parus depuis le 1 er juillet 2007 dans lesquels jacques le guen est cité.
Faites : lire la suite
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Ouest-France
Bretagne, mardi, 2 octobre 2007, p. 9
Finistère; Quimper
Maires : ceux qui repartent, ceux qui arrêtent
Dix maires ont déjà fait connaître leur position. Ceux d'Ergué-Gabéric, Gouesnac'h,
Clohars-Fouesnant et Landudal cèdent la place.
À cinq mois du scrutin, on commence à voir se dessiner les contours des élections municipales. À gauche, les procédures internes du Parti socialiste donnent jusqu'à la mi-décembre aux sections pour choisir leur tête de liste. Mais déjà, les candidats se font connaître ici et là. À Ergué-Gabéric, les deux candidats à la succession de Jean-Pierre Huitric seront départagés vendredi prochain.
Certains maires, notamment ceux des petites communes, se donnent encore du temps. Certains ne se dévoileront qu'en début d'année prochaine. À Quimper, la donne est complètement différente. Le maire, Alain Gérard n'a pas encore fait connaître publiquement sa décision, même si ces amis savent à quoi s'en tenir.
C'est pour cette raison qu'aucun nom pour Quimper n'est sorti lundi de la première réunion d'investiture de l'UMP. Elle se tenait à Strasbourg sous la présidence de Jean-Claude Gaudin, avec la participation des parlementaires. Une autre réunion d'investiture aura lieu après quelques arbitrages, indique le député Jacques Le Guen. D'ici là, Alain Gérard se sera prononcé. Dans cette perspective, Marcelle Ramonet, première adjointe, et Allain Le Roux, maire-adjoint d'Ergué-Armel, ont rencontré Alain Marleix et Alain Joyandet, les responsables UMP chargés d'auditionner les candidats.
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Ouest-France
Bretagne, samedi, 29 septembre 2007, p. 17
Finistère; Le Relecq-Kerhuon
Soutien de Guy Liziar aux salariés de Jabil
En fin de séance du conseil municipal, Guy Liziar, élu communiste, est intervenu pour dénoncer la situation dramatique dans laquelle se trouvent les salariés de Jabil suite à la décision d'Alcatel de transférer la fabrication des cartes électroniques en Chine.
« C'est 230 à 290 suppressions de postes qui seraient programmés sur les 514 emplois actuels. Un secteur de l'électronique qui est sacrifié au nom d'une certaine rentabilité économique ! C'est le bassin industriel brestois qui est durement touché avec toutes ses conséquences humaines et sociales ». Pour Guy Liziar, « les élus ne peuvent pas rester les bras croisés devant cette destruction systématique de l'emploi. Nous devons condamner cette politique de délocalisation et la moindre des choses est que le conseil municipal apporte son soutien à ces salariés en lutte pour la sauvegarde de leur emploi. Il n'est pas non plus interdit d'intervenir auprès des pouvoirs publics, des élus (le député Jacques Le Guen) pour qu'en haut lieu, ils ne permettent pas de tels agissements et apportent de vraies solutions de développement de notre région ».
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Ouest-France
Bretagne, jeudi, 27 septembre 2007, p. 19
Finistère; Landerneau
Lydie Gourlay : « Je suis en attente »
Plus de huit mois après sa démission du conseil municipal, l'ancienne chef de file d'EPR sort de son silence. Un signe dans la perspective des prochaines élections ?
Vous vous êtes faite très discrète depuis votre démission du conseil municipal, le 26 janvier...
J'avais besoin de prendre beaucoup de recul, de reprendre pied, réfléchir. Cela faisait 18 ans que je me consacrais à la vie politique locale. J'ai quitté Landerneau du 15 juin au 1er septembre. Tout en gardant le contact, notamment grâce à la presse. Prendre du recul m'a fait du bien. Et puis j'ai repris mon blog...
Justement, où en êtes-vous dans votre réflexion ? Allez-vous vous présenter en 2008 ?
Je ne sais pas. Je suis vraiment en attente, mais sereine. De moi-même, je ne sais pas si je vais repartir. Et si on vient me chercher, tout dépend avec qui et dans quelles circonstances. Dès septembre 2006 et jusqu'à ma démission, j'ai travaillé à mon projet pour la ville ; il est prêt, j'ai un classeur entier. Pour le moment, je n'ai rien jeté. Mais je ne suis pas certaine d'avoir envie de le prêter ! J'avais déjà - j'ai déjà - quinze noms : des gens apolitiques, de la société civile, impliqués dans le sport, les associations, des chefs d'entreprise, des retraités...
On parle beaucoup de Patrick Leclerc pour une liste d'opposition. Que pensez-vous de ses intentions ?
Un jour il dit qu'il y va, le lendemain c'est non... Patrick Leclerc a tout cassé. Il est parti sur de mauvaises bases. Il n'avait qu'à être franc dès le début. Si ça avait été le cas, on n'en serait pas là et j'aurais travaillé avec lui pour une liste d'ouverture. Avant ma démission, il m'a proposé : « Je serai tête de liste et toi, tu prendras la présidence de la communauté de communes. » Ah oui, et comment ? La droite n'y a pas la majorité... Moi, je lui avais proposé autre chose : « Vous serez adjoint dans un secteur qui vous intéresse. Et dans six ans, je vous laisse la place. » Bref, on ne me verra pas sur une liste menée par Patrick Leclerc. Ou alors, cela voudrait dire qu'il y a un gros problème et que c'est la seule solution pour que la droite passe à Landerneau...
Vos anciens colistiers d'EPR sont eux aussi dans l'attente, notamment de savoir qui mènera la liste de la majorité sortante. Êtes-vous toujours en contact avec eux ?
Oui, je travaille les dossiers avec eux. Mais ils n'ont pas à se demander qui sera en face. Il faut travailler sur un projet, où il est notamment question des jeunes et des personnes âgées. Et ne pas s'inquiéter de savoir si Jean-Pierre Thomin sera tête de liste. Ça ne change rien par rapport à ce qu'on veut faire pour la ville. Mes anciens colistiers ne savent pas si Patrick Leclerc va leur proposer quelque chose. Quant au MoDem, il donne l'impression de voguer au fil du vent... Il n'y a pas de ligne de conduite, ce n'est pas cadré. Mais croyez-moi, mes anciens colistiers sont désolés de cette situation. Le report d'un an des élections nous a porté préjudice.
L'ouverture a-t-elle ses limites ? Jean Ménétrier a parlé d'un ticket Jean-Pierre Thomin/Lydie Gourlay...
C'était une boutade. Jean-Pierre Thomin et moi n'avons pas les mêmes idées et je ne pense pas que je puisse travailler avec lui. Il faut rassurer Pascal Inizan : je ne suis pas là pour prendre sa place. Ceci dit, il y a des choses qu'on peut faire ensemble, qu'on soit de droite ou de gauche. En tout cas, la phrase de Jean Ménétrier a permis de voir jusqu'où le PS était capable d'aller. C'est-à-dire pas très loin, même pour le bien de la ville. Et il est totalement mensonger de dire qu'EPR ne travaillait pas en commission. On a déposé des projets (comme le Foyer des jeunes travailleurs), qu'on a souhaité faire chiffrer, mais on n'a jamais eu de réponse.
Quelles sont vos relations avec Jacques Le Guen et Marie-Françoise Le Guen, le député et la conseillère générale, que vous aviez mis en cause lors de votre démission ?
Elles sont inexistantes. Et ce n'est pas moi qui vais renouer des liens avec eux. J'ai besoin de confiance et d'honnêteté.
Propos recueillis par
Catherine JAOUEN.
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Le Télégramme (Bretagne)
Samedi, 22 septembre 2007
Collège de Mescoat : pas d'histoire-géo en breton
Depuis la rentrée, les collégiens qui poursuivent leur cursus bilingue au collège Mescoat n'ont toujours pas de cours d'histoire- géographie en langue bretonne. « Nous avons décidé de mobiliser les parents. Nous lançons une pétition sur Internet et, lundi soir, nous rencontrons le député Jacques Le Guen », indiquait, hier, Jean-Paul Jaouen, le vice-président de Div Yezh.
Les deux responsables de l'association des parents d'élèves ont fait un point sur la rentrée d'une filière qui se porte bien avec 36 enfants de maternelle au Tourous, 117 à l'école primaire Jules-Ferry, 27 collégiens et neuf lycéens.
Tourous : le demi-poste pas pourvu
Après une mobilisation générale, le demi-poste en maternelle au Tourous a été attribué; par contre, il n'est pas encore pourvu. « Nous recherchons activement un instituteur ou une institutrice et nous demanderons une autre poste l'an prochain », soulignait Martine Landuré.
Peu d'enseignants formés
Div Yezh a décidé de se mobiliser, une nouvelle fois, pour que les collégiens puissent poursuivre leur cursus bilingue dans les meilleures conditions car, pour l'heure, il leur manque trois heures sur les douze heures de breton par semaine. « Nous avons trouvé un candidat qui est actuellement en poste à Amboise et qui a envie de revenir en Bretagne. Selon l'académie de Rennes, il semble qu'il y ait un problème administratif concernant son statut car il est professeur en lycée professionnel alors, normalement, il ne peut exercer en lycée général. Pour nous, c'est une fausse excuse », soulignait, hier, Jean-Paul Jaouen, vice-président de Div Yezh. Pour l'association, « cela est inacceptable car le temps passe et le breton compte dans les examens. Comment rattraper le temps perdu ? ». Malgré une filière bilingue qui progresse (20 % sur les écoles élémentaires), peu de professeurs sont formés car la formation est au frais des enseignants. Il a donc été décidé de lancer une pétition à signer sur le site Internet de l'association. Les responsables ont rencontré la conseillère générale Marie-Françoise Le Guen. Lundi soir, les mécontents se rendront à la permanence du député.
Illustration(s) :
Martine Landuré, présidente de Div Yezh Landerne et Jean-Paul Jaouen, vice-président.
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Le Télégramme (Bretagne)
Lundi, 17 septembre 2007
Deux nouveaux terrains de football
Une cérémonie a réuni Jacques Le Guen, député, Alain Le Floch, président du district du Nord-Finistère de football, une forte délégation d'élus et de nombreux représentants du monde sportif, samedi, à Kerzincuff. Elaboré en concertation avec les associations sportives locales, deux terrains de football ont été inaugurés.
La rencontre de samedi était la concrétisation d'un projet remontant à plusieurs années.
Six terrains pour 600 licenciés
Réhabilité, le premier terrain est dorénavant doté d'un système d'arrosage partiel, d'un éclairage (quatre pylônes) et de quatre buts de football à sept. Le second, achevé il y a un an, vient de recevoir deux abris pour les joueurs et bénéficie d'un système d'arrosage complet intégré. Une zone d'entraînement des gardiens de buts vient compléter l'équipement.
Un projet de 220.000 €
Les 600 licenciés de la commune ont désormais six terrains, dont un stabilisé, pour s'entraîner et s'adonner à leur passion. La surface totale de ces deux terrains représente environ 16.000 m² sur les 72.280 du complexe. D'un coût global de 220.000 €, il a fait l'objet de subventions du conseil général (deux fois 15.300 €) et 18.000 € de la Ligue de Bretagne de football. La cérémonie a donné l'occasion à Jacques Le Guen d'annoncer au maire qu'une médaille d'or lui était décernée par Jeunesse et Sports pour sa forte implication dans le domaine sportif.
Illustration(s) :
Symbole d'une éventuelle fusion, le ruban d'inauguration était tenu par deux joueurs de l'Entente relecquoise composée de footballeurs de l'Étoile Saint-Roger et du Stade relecquois.
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Ouest-France
Bretagne, samedi, 15 septembre 2007, p. 16
Finistère; Cléder
Conseil communautaire : un effort pour le tri des déchets
Le conseil communautaire s'est réuni à Kerhall jeudi soir sous la présidence de Jacques le Guen. Après la présentation du PLH aux élus, diverses questions ont été traitées et votées à l'unanimité.
Collecte des ordures ménagères. Jean Rosec a donné le bilan du nouveau plan de collecte des ordures ménagères. Suite à la modification des tournées de collectes on constate une diminution de 220 tonnes d'ordures ménagères de janvier à juin avec comparatif 2006 - 2007 sur la même période. Si les tonnages diminuent pour les OM, les apports en déchèterie augmentent pour les cartons, papiers et journaux, verre, corps creux et encombrants. Le bilan de collecte des OM en juillet et août 2007 donne les chiffres suivants : moins 31 tonnes en juillet et 51 tonnes en août. Constat : il y a plus de tri mais l'effort doit s'intensifier chez les particuliers et il y a toute une pédagogie à mettre en place.
Contrat Nature. Dans le cadre de la politique régionale en faveur du patrimoine, il est proposé de mettre en place à la Maison des Dunes, un contrat Nature prévu pour quatre ans. Coût total du projet sur quatre ans : 98 869 € avec une participation de 26 349 € pour la CCBK.
Fonctionnement du chenil. Le conseil communautaire a décidé d'adjoindre à la liste des personnes habilitées à déposer un chien au chenil intercommunal, les personnes des services de secours et d'incendie et les personnels de la gendarmerie.
Documents administratifs. Mme Daniel responsable de l'accès aux documents administratifs et des questions relatives à la réutilisation des informations publiques sera secondée par Fabrice Guillou lors de ses congés.
Entretien des bâtiments. Pour ne plus avoir recours à des prestataires extérieurs, la communauté de commune envisage de transformer l'un des postes de contractuel à temps partiel en poste à temps complet pour l'entretien des bâtiments.
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Le Télégramme (Bretagne)
Samedi, 15 septembre 2007
Un contrat nature pour la Maison des dunes
Les délégués des six communes de la Communauté des communes de la baie du Kernic (CCBK) se sont réunis, jeudi, à 18 h, à Kerhall, sous la présidence de Jacques Le Guen.
Le premier sujet à l'ordre du jour concernait la mise en place d'une commission pour le PLH (Programme local de l'habitat) En préambule à ce dossier, Hélène Pucel, nouvelle directrice du syndicat mixte pour le PLH et le Scot du Léon et Erika Dagorn, plus spécialement chargée du PLH, ont informé les élus communautaires des nouvelles dispositions régissant les programmes locaux de l'habitat qui doivent désormais être portés par les Communautés de communes. Une commission chargée de mettre en place des orientations en matière de logement et d'habitat a été mise en place.
Contrat nature
Dans le cadre de la politique régionale en faveur du patrimoine, le conseil décide de mettre en place un contrat nature à la Maison des dunes. Les axes développés seront les suivants : réalisation du plan de gestion, réintroduction du liparis de Loesel (une espèce d'orchidée), intégration des données scientifiques pour suivre l'évolution du site, sensibilisation accrue des différents publics à la protection de cet espace naturel. Ce contrat est prévu sur quatre ans. Le coût total du projet est de 98.869 €, subventionné à 40 % par la Région, et à 33,40 %, par le conservatoire du littoral. Les 22,60 % restant (26.349 €) seront à charge de la CCBK. Le président a informé le conseil communautaire du classement du site « Anse de Goulven-Dunes de Keremma », comme zone spéciale de conservation au titre de la directive « Habitats faune flore » du réseau Natura 2000. Jean Rosec a présenté la mise en place du nouveau plan de collecte des ordures ménagères (bilan établi sur six mois, de janvier à juin inclus, avec comparatif 2006-2007 sur la même période). En totalisant les écarts il est constaté un transfert des tonnages d'ordures ménagères pour le traitement desquelles il faut payer vers les flux triés, qui rapportent de l'argent à la collectivité. « Le nouveau schéma, mettant en place une collecte hebdomadaire a donné, dans l'ensemble, satisfaction aux usagers et au personnel de collecte », a conclu le vice-président.
En bref
Pascale Daniel, directrice de la CCBK, est désignée comme responsable de l'accès aux documents administratifs et des questions relatives à la réutilisation des informations publiques. Elle sera secondée, pendant ses congés, par Fabrice Guillou. Transformation d'un poste d'agent contractuel à temps non complet en poste à temps complet, au service de la répurgation. Celui-ci sera chargé de l'entretien des bâtiments de la CCBK. Décision modificative budgétaire portant sur 24.700 € en fonctionnement et - 19.608 € en investissement. Avenant au règlement du chenil intercommunal : les gendarmes et les pompiers sont habilités à conduire des chiens au chenil. Engagement d'une procédure de marché public pour la collecte et le traitement des déchets autres que ménagers. Le conseil a autorisé le président à solliciter l'aide à la commercialisation des terrains pour l'entreprise Techno-énergie, acquéreur d'un terrain sur la zone de Ruléa à Lanhouarneau. Le transporteur Joël Péron, qui avait souhaité acquérir une parcelle de terrain sur la zone de Ruléa, a fait part de son désistement pour raisons familiales. Suite à la liquidation judiciaire de l'entreprise Point Com Graphics, le bureau relais de Kerhall est repris par Avel West. Durant les travaux des locaux de la rue de Saint-Pol, le dispensaire de Plouescat est autorisé à louer les bureaux de Kergrist à la journée, au tarif de 48,10 € HT.
Illustration(s) :
Hélène Pucel, directrice du syndicat mixte pour le PLH et le Scot du Léon (au second plan), et Erika Dagorn, plus spécialement chargée du PLH, ont informé les élus communautaires des nouvelles dispositions régissant les programmes locaux de l'habitat.
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Ouest-France
Bretagne, vendredi, 14 septembre 2007, p. 20
Finistère; Landerneau
Le MoDem en piste pour une liste ouverte
Parce que « Landerneau ronronne », les centristes travaillent à l'élaboration d'un projet pour la ville, porté par une liste ouverte.
Daniel Queffelec, 45 ans, et Yvan Moullec, 40 ans, sont les délégués locaux de l'UDF-MoDem ; le premier à l'échelle de la circonscription, le second à celle du canton. Avec d'autres, ils travaillent actuellement à l'élaboration d'un programme et à la constitution d'une liste pour les municipales de mars 2008.
Ils le savent, « le MoDem seul ne peut pas faire grand-chose » (1). Les centristes s'orientent donc vers une liste ouverte. « Réunir 33 noms n'est pas un problème. Déjà, une quinzaine de personnes sont intéressées », expliquent Daniel Queffelec, président de l'Ogec Saint-Julien, et Yvan Moullec, co-président de la Farandole.
D'abord soucieux des « compétences », ils souhaitent « trouver des gens de la société civile, du monde associatif ». De droite comme de gauche ? « On ne veut pas reproduire ici les clivages nationaux », relève Daniel Queffelec.
Les éventuels partenaires de cette « liste ouverte », dont la tête ne sera pas forcément issue des rangs du MoDem et « ne travaillera pas toute seule », viendraient donc a priori de la droite, du centre, du centre-droit, du centre-gauche. « Les gens de l'UMP, ça ne nous dérange pas, poursuit Daniel Queffelec, qui figurait en 2001 sur la liste EPR (2). La porte est largement ouverte ». Assez pour laisser passer Patrick Leclerc, dont le nom circule avec plus ou moins d'insistance ?
En revanche, une alliance avec le Parti socialiste n'intéresse pas le mouvement centriste local. Ses propos sur la gestion municipale sont d'ailleurs sévères. « L'équipe est à bout de souffle, juge Yvan Moullec, lui-même passé par le PS avant de rejoindre l'UDF-MoDem. Trois mandats, ça fait beaucoup. La ville a tendance à ronronner un peu depuis dix ans, elle a besoin d'un coup de booster ».
Subventions : « deux poids, deux mesures »
Quelques idées se détachent déjà du projet centriste en construction. « On veut réfléchir à une animation au mois d'août, à la redynamisation du commerce de proximité, l'équité entre les associations en termes de subventions », avance Yvan Moullec.
Le co-président de la Farandole vise la culture bretonne et Kann al Loar. « Est-ce qu'on peut continuer dans le même sens en perdant de l'argent ? Il faudra bien se poser la question. Il y a deux poids deux mesures ; le risque est que ça dresse les gens les uns contre les autres ».
La Farandole a reçu elle aussi une subvention de la mairie, « mais on a négocié pendant un an et demi », assure son co-président. S'il vante les mérites de l'école bilingue, Yvan Moullec, parent d'un élève bretonnant, estime néanmoins que « trop de breton, tue le breton ».
Catherine JAOUEN.
(1). Le MoDem, qui réunissait ses troupes mercredi soir à la salle municipale, ne connaît pas le nombre de ses militants sur le plan local, « beaucoup de gens ayant adhéré par internet ».
(2). Dans notre édition du mercredi 5 septembre, Jacques Le Guen disait sa préférence pour « une liste unique de la droite parlementaire modérée et de ses alliés, autour d'un projet ».
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Le Télégramme (Bretagne)
Jeudi, 13 septembre 2007
Comment Barnier a sauvé la mise
Florence Autret
De notre correspondante à Bruxelles. Depuis 20 ans, Paris et Bruxelles jouent au chat et à la souris. En 2001, la souris française avait reçu un sérieux coup de griffe avec une première condamnation par le Cour de justice européenne. Il lui aura fallu toute l'expérience et la fermeté du ministre de l'Agriculture Michel Barnier pour lui éviter d'en recevoir un second. Il y a encore six mois, les choses étaient pourtant mal engagées. Mars 2007 : neuf bassins versants bretons restent au-dessus de la norme. Exaspération à la direction générale de l'environnement pourtant pilotée par un Danois francophile, Peter Carl. La Commission menace la France d'une amende record. C'est à la Cour de trancher sur ces amendes, mais une nouvelle condamnation ne fait pas de doute.
Série de déconvenues
Paniqués, les agriculteurs bretons viennent plaider leur cause à Bruxelles... la veille du jour où les 27 commissaires doivent décider ou non de saisir le juge. Le cabinet de la ministre de l'Environnement de l'époque Nelly Ollin s'agite. « Il y a eu une pression politique intense », se souvient-on à Bruxelles. Alors que la Commission voudrait des engagements tangibles, on lui vend des mesures volontaires. Elle va pourtant accorder à Paris le bénéfice du doute. Rendez-vous dans trois mois. Le mois de juin apporte une nouvelle déconvenue. « Sur les 1.800 exploitations concernées, seules 40 avaient répondu » aux mesures volontaires, explique-t-on à la Commission. « Nous avons conclu que le plan ne fonctionnait pas ». M. Dimas tranche : ce sera la Cour. Mais entre temps, à Paris, l'équipe gouvernementale a changé. Le nouveau ministre de l'Agriculture et ancien commissaire européen connaît assez Bruxelles pour savoir qu'on ne s'y payera pas de mots mais qu'il est toujours temps de négocier.
Mesures contraignantes
Il obtient un nouveau délai, cette fois-ci tout à fait officieux, en promettant des mesures contraignantes pour fin août. Entre temps, les forêts du Péloponèse mettent à nouveau le Commissaire Dimas sur le chemin du ministre français. Michel Barnier propose une force de réaction rapide européenne. Le commissaire grec abonde dans son sens et lui en sait gré.
« Volonté politique »
Fin août, enfin, Bruxelles reçoit ce qu'elle attendait depuis des mois : un décret signé Fillon et daté du 31 août, assorti de neuf décrets ministériels. « Comme quoi, lorsqu'il y a une volonté politique... », remarque-t-on à la Commission. La balle est revenue dans le camp français.
Illustration(s) :
Le ministre Michel Barnier, ici en compagnie de Jacques Jaouen, président de la chambre régionale d'Agriculture à l'occasion du Space à Rennes. En arrière-plan, Jacques Le Guen, député UMP du Finistère. (Photo Y.D)
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Ouest-France
Bretagne, mercredi, 12 septembre 2007, p. 22
Finistère; Plouescat
L'accueil privilégié dans les nouveaux bâtiments de la Fondation
La cérémonie d'inauguration des nouveaux bâtiments de la Fondation était à l'ampleur des travaux réalisés. Grandiose. Samedi midi, aux côtés du président de l'établissement, Jean-Yves Simon, du directeur Marc Girard, Agnès Pinault, sous-préfète, Pierre Maille, président du Conseil Général et des élus locaux, le ruban tricolore tenu par trois résidants, Jeannie Ollivier, centenaire et Paulette Le Bras, 94 ans, et René Ollivier, 94 ans, a été coupé devant plusieurs centaines de personnes. « Cette inauguration des bâtiments clôture un vaste programme de rénovation des locaux entamé en 2000... » a rappelé Jean-Yves Simon.
La restructuration des bâtiments de la Fondation vise plusieurs objectifs : offrir à chacun des 153 résidants une chambre individuelle avec des équipements en mobilier, domotique et sanitaire adaptés à la grande dépendance ; organiser la vie collective en regroupant les résidants sur un même niveau par unité de vingt-cinq personnes ; leur permettre ainsi qu'à leurs familles de trouver différents services de qualité comme cafétéria, salon de coiffure, salle d'activité, chapelle... ; enfin mettre aux normes de sécurité l'ensemble du site.
La cinquième et dernière tranche de travaux a nécessité quarante-deux mois de travaux ininterrompus pour un montant de 8 054 485 €. Le financement a été possible grâce aux subventions de 1 512 079 € du Département et 70 000 € du Fond national d'aménagement du territoire dans le cadre du contrat de pays du « Pays de Morlaix ». La Caisse nationale d'assurance vieillesse a consenti un prêt sans intérêt de 859 571 €. Deux prêts ont été souscrits : 2 774 565 € auprès du Crédit Foncier de France et 2 000 000 € auprès du Crédit agricole. Ajoutons à cela 8 % de fonds propres et de provisions réglementées.
Les personnalités ont entendu le message du président Jean-Yves Simon quand il a abordé « les moyens humains et financiers conséquents afférents à la problématique du vieillissement pour assurer à la fois des tâches domestiques, les soins de nursing... ». Prix de journée global à la Fondation : 78,49 € dont 43,53 € à la charge des résidants. « Il va falloir dégager des nouvelles recettes pour faire face à cet enjeu du vieillissement... ».
Pour Pierre Maille « il nous faudra être imaginatif dans les modes de financement pour les familles et la solidarité nationale et départementale... Ce qui compte c'est la qualité de vie, l'accompagnement ». Jacques Le Guen, député, a enchéri : « il nous faudra trouver les moyens de financer notre protection sociale ».
Agnès Pinault saluait le résultat des travaux qu'elle a apprécié au cours de la visite. « Le vieillissement avéré justifie de tels efforts et il nous faut prendre en compte l'humain ».
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Le Télégramme (Bretagne)
Lundi, 10 septembre 2007
Fondation : les nouveaux locaux inaugurés
L'inauguration des bâtiments de la maison de retraite a eu lieu samedi à partir de 11 h. La Fondation clôture ainsi un vaste programme de rénovation des locaux entamé en 2000, par la restructuration du Foyer d'Arvor.
La Fondation dispose désormais d'un ensemble de bâtiments modernisés, adaptés à l'accueil des personnes handicapées ou dépendantes. Seule, la résidence Kreiz-ar-Mor qui accueille dix personnes handicapées vieillissantes, devra faire l'objet ces prochaines années d'un programme de rénovation.
Un vaste chantier de 42 mois
Il aura fallu six ans pour mener à bien la totalité de l'opération. Le 23 avril 2001, tous les partenaires (Département, Cram de Bretagne, DDE) étaient réunis à la Fondation pour étudier la faisabilité de la restructuration de la maison de retraite et son financement; en novembre 2003, était posée la première pierre d'un chantier triennal et le 2 mai dernier, les responsables de la Fondation prenaient possession de la cinquième et dernière tranche de travaux. « Ce fut donc, devait déclarer le président du conseil d'administration Jean-Yves Simon, une opération rondement menée, qui aura nécessité 42 mois de travaux ininterrompus, pour un montant total de 8.054.485 € ».
Des équipements adaptés
Ces travaux ont été subventionnés à 21 % dont 1.512.079 € du Département et 70.000 € du Fonds national d'aménagement du territoire, dans le cadre du contrat de pays du Pays de Morlaix; le reste étant couvert à hauteur de 12 % par des prêts sans intérêt (dont 859.571 € de la Caisse nationale d'assurance vieillesse), 59 % représentés par un prêt locatif social de 2.774.565 € du Crédit Foncier de France, un prêt de 2 millions du Crédit Agricole et enfin 8 % de fonds propres et de provisions réglementées. Jean-Yves Simon a ensuite rappelé les objectifs visés par ce chantier : offrir à chacun des 153 résidants une chambre individuelle avec des équipements en mobilier, domotique et sanitaire adaptés à la grande dépendance, (notamment dédoubler les chambres de la résidence Kérallé et agrandir celles de la résidence Montfort), organiser la vie collective en regroupant les résidants sur un même niveau par unités de 25 personnes en leur permettant d'y évoluer quel que soit leur niveau de dépendance, permettre aux résidants et à leurs familles de trouver dans l'établissement différents services : cafétéria, salons, salon de coiffure, salles d'activité, chapelle; mettre aux normes de sécurité l'ensemble du site de la Fondation.
Avant les allocutions des personnalités, avait eu lieu la traditionnelle cérémonie du ruban coupé par Agnès Pinault, sous-préfète de Morlaix, en présence de Pierre Maille, président du conseil général, du député Jacques Le Guen, du président de la Caisse régionale d'assurance maladie de Bretagne, du président du conseil d'administration, Jean-Yves Simon, du directeur, Marc Girard, et de nombreux élus. L'après-midi de samedi, la population était invitée à visiter les locaux et la journée de dimanche était celle des résidants et de leurs familles avec, entre autres animations, le concert de Gérard Jaffrès.
Illustration(s) :
Les personnalités ont visité les locaux sous la direction de Marc Girrard et Jean-Yves Simon.
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Le Télégramme (Bretagne)
Vendredi, 7 septembre 2007
La Fondation : inauguration officielle demain
Lors des inaugurations officielles, il est de tradition que le ruban tricolore soit tenu par de jeunes enfants avant que les personnalités ne le coupent; cette tradition va être mise à mal demain lors de l'inauguration officielle des nouveaux locaux de la maison de retraite de la Fondation.
Maison de retraite oblige, le ruban tricolore sera tenu par deux « gamines » de 100 ans et 90 ans et le coussin sur lequel sera posé la paire de ciseaux par un « gamin » de 94 ans. Jeannie Ollivier née en 1907, est l'une des deux centenaires que compte l'établissement. Pauline Le Bras, 90 ans, est très connue à Plouescat où elle était boulangère. René Olliver, né en septembre 1913 à Plounévez-Lochrist, sera le chevalier servant de ces dames.
42 mois de chantier
L'inauguration qui débutera à 11 h en présence de Pierre Maille, président du conseil général, d'Agnès Pinault, sous-préfète de Morlaix, du député Jacques Le Guen, du président de la Caisse régionale d'assurance maladie de Bretagne et de nombreux élus, mettra un terme à 42 mois de chantier qui ont permis à la Fondation de Plouescat d'offrir un nouveau visage à ses 153 résidants. L'inauguration sera suivie d'une porte ouverte à toute la population de 14 h à 19 h. La fête se poursuivra dimanche, pour les résidants et leurs familles par un concert de Gérard Jaffrès, dans la cour intérieure de la Fondation.
Illustration(s) :
Jeannie Ollivier, 100 ans, (à droite), Pauline Le Bras, 90 ans, et René Ollivier, 94 ans, seront les représentants des résidants de la Fondation lors de l'inauguration des nouveaux locaux, demain.
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Le Télégramme (Bretagne)
Vendredi, 7 septembre 2007
Nouvelles cantine et garderie scolaire à l'école Jean-Rouxel
Vendredi soir s'est déroulé l'inauguration du nouveau bâtiment de garderie et de restauration scolaire de l'école publique baptisée le même jour école Jean-Rouxel.
Claude Bervas, le maire, a retracé pour l'occasion l'histoire de l'école publique de la commune, de sa naissance en 1854 au bourg, réservée aux garçons, puis l'arrivée de l'école des filles en 1904, jusqu'à sa mixité en 1979. Les effectifs scolaires ont « connu une constante progression et sont passés de 49 élèves, en 1974, à 120, en 1990, pour atteindre 160 à la dernière rentrée ». L'école s'est adaptée, et de nombreux travaux ont été réalisés : construction du groupe maternelle, d'un préau, d'une salle de motricité. Au fil des ans, de nouveaux besoins apparaissaient et, dès 2001, les élus ont pris conscience que de plus en plus d'enfants sont accueillis à la journée, en garderie, le matin et le soir, et à la cantine, le midi. Après avoir renoncé « à bricoler une fois de plus pour gagner quelques mètres carrés supplémentaires », la décision a été prise de réaliser ce grand projet. En août 2004, le terrain est acheté. Des travaux d'aménagement du quartier se sont avérés indispensables pour assurer l'accès à l'école dans de bonnes conditions de sécurité.
Coût du projet : 1.373.000 €
Le coût total de l'opération s'élève à 1.373.000 € HT. Pour l'ensemble, « nous avons obtenu 217.700 € de subventions, soit 15,86 %. Nous espérions le double ! ».
Illustration(s) :
L'inauguration a été faite en présence d'Yvette Duval, conseillère régionale, de Claude Bervas, maire, de Jacques Le Guen, député, et de Marie-Françoise Le Guen, conseillère générale.
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Le Télégramme (Bretagne)
Vendredi, 7 septembre 2007
Conseil général : les aides dans le canton
Lors de sa séance du 3 septembre, à laquelle participait le conseiller général, Jacques Le Guen, la commission permanente du conseil général a accordé différentes aides sur le canton de Plouescat.
Action sociale. Attribution à l'Association locale de développement sanitaire (ALDS) des cantons de Plouescat et Plouzévédé, d'une subvention État et conseil général, d'un montant de 6.400 €, pour le fonctionnement 2007 de l'antenne du Centre local d'information et de coordination (Clic) du territoire d'action sociale de Morlaix.
Développement économique. Dans le cadre du programme d'aide au maintien du commerce et de l'artisanat en milieu rural, attribution, à un commerce de Lanhouarneau, d'une subvention d'un montant de 3.090 € pour la modernisation de ses installations.
Enfance - Famille. Dans le cadre du Programme d'orientation en faveur de la petite enfance (Pope), versement du solde de l'aide 2007 pour le fonctionnement des crèches haltes-garderies, des haltes-garderies et des garderies périscolaires, à savoir : 312 € à l'Ogec de l'école Saint-Joseph à Plougar, pour la garderie périscolaire (participation totale 2007 : 1.518 €); 8.061 € à l'association gestionnaire de la halte-garderie « Aux Doudous Magiques », à Plounévez-Lochrist (participation totale 2007 : 26.643 €) et 911 € à la commune de Tréflez pour la garderie périscolaire municipale (participation totale 2007 : 4.554 €). Dans le cadre du même programme, attribution à l'association gestionnaire du Relais assistantes maternelles (Ram) de la maison de l'enfance, à Plounévez-Lochrist, d'une subvention d'un montant de 4.150 € pour son fonctionnement annuel.
Enseignement. Attribution, à un jeune de Plouescat, d'une bourse d'apprentissage départementale d'un montant de 460 €.
Politiques de l'eau. Dans le cadre du programme de maîtrise des pollutions d'origine agricole (PMPOA 2), attribution à deux exploitations de Plougar et Plounévez-Lochrist de subventions d'un montant de 11.659,78 € et d'un montant de 8.42,64 € pour des travaux de mise aux normes de leurs installations. Dans le cadre du programme de lutte contre les pollutions diffuses - amélioration des pratiques, attribution, à une Cuma de Plounévez-Lochrist, d'une subvention d'un montant de 1.593 € pour l'acquisition d'un semoir combiné.
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Ouest-France
Bretagne, jeudi, 6 septembre 2007, p. 20
Finistère; Landerneau
J.-P. Thomin : « L'important, c'est le projet »
Candidat, pas candidat à sa succession ? Le maire, favorable à l'union de « toutes les forces de gauche qui le souhaitent », botte en touche. Une certitude : la tête de liste sera socialiste.
Les élections municipales ont lieu en mars prochain. Serez-vous candidat à un 4e mandat ?
L'important, c'est le projet. Nous avons commencé à travailler dessus. Il faudra aussi discuter avec les différentes composantes de la gauche. Après, viendra la procédure de désignation de la tête de liste. Mais, cette phase-là n'est pas ouverte. Compte tenu des forces en présence, le PS, ici, va revendiquer la tête de liste. La désignation interviendra avant la fin de l'année.
Le PS, au nom du non-cumul des mandats, peut-il vous demander de choisir entre la mairie et le conseil régional ? On peut imaginer que vous figuriez sur la liste aux municipales, sans en être la tête.
La désignation du candidat landernéen est une décision qui sera prise exclusivement par les adhérents du PS local. Et on peut imaginer plein de choses...
Jacques Le Guen ne sera pas candidat à Landerneau. Qu'est-ce que cela vous inspire ?
Le député n'est pas dépourvu de sagesse... Je n'ai jamais pensé que Jacques Le Guen viendrait ici. Il vaut mieux tenir que courir. Lâcher un canton sûr (N.D.L.R. : Jacques Le Guen est conseiller général du canton de Plouescat) pour une mairie hypothétique, c'est risqué.
Vous parlez d'une liste avec les différentes composantes de la gauche. Le MRV est prêt à vous rejoindre (lire par ailleurs). Ouvrez-vous la porte aux Verts également ?
On leur a toujours proposé de nous rejoindre. Ils ont refusé. La mairie de Landerneau est la cible systématique des Verts. Ce qui fait que les conditions d'un rassemblement sont moins facilement réunies. Pour autant, nous avons des points d'accord. La Région, par exemple, on la gère ensemble. Peut-être faudrait-il que les ressentiments locaux soient mis sur la table... Les Landernéens ont besoin de gens qui s'accrochent aux problèmes et tentent de trouver des solutions. C'est ça la gestion.
Les cantonales ? Le canton de Landerneau est-il prenable ?
Au PS, c'est la même procédure de désignation que pour les municipales, cette fois par les adhérents de la section cantonale. Je peux vous donner un scoop : je ne serai pas candidat ! Mais il y a aura la parité, c'est-à-dire un titulaire et une suppléante ou l'inverse. Le canton est prenable - ce n'est pas invraisemblable -, à condition de trouver un ou une bonne candidat(e), qui sache mener une bonne campagne, en lien avec la campagne municipale.
Comment aborde-t-on la fin d'un mandat ?
A Landerneau, nous avons des programmations pluriannuelles, on travaille sur la longue durée. Donc, nous sommes moins sensibles aux fluctuations liées aux échéances électorales. En même temps, nous n'avons pas le bénéfice de la nouveauté parce qu'il s'agit de sujets dont on a déjà parlé. Il y a donc peut-être un sentiment de réchauffé. Mais les choses, ça se prépare. Et la programmation pluriannuelle est une bonne méthode, qui nous permet de tenir sur les finances. Nous voterons le budget avant les municipales. Pour que les choses soient prêtes, quel que soit le résultat des élections.
Propos recueillis par
Catherine JAOUEN.
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Ouest-France
Toutes éditions, mercredi, 5 septembre 2007, p. 3
Jacques Le Guen à Nicolas Sarkozy : « Attention... »
Jacques Le Guen, député UMP du Finistère, débarqué en octobre 2006 de son poste de secrétaire départemental de l'UMP, n'a jamais caché sa fidélité à Jacques Chirac et Dominique de Villepin. Aujourd'hui, le parlementaire salue « le dynamisme » de Nicolas Sarkozy. « Mais je crois qu'il faut qu'il fasse attention de ne pas trop s'exprimer de manière permanente, s'empresse d'ajouter le député de Landerneau-Landivisiau. À force d'être répété, le discours n'est plus lisible. Nous assistons à une lecture présidentielle de la Constitution, voulue par le quinquennat. C'est un autre rythme, une autre manière de concevoir la politique. Mais je me pose des questions dans la durée. Qui trop embrasse mal étreint... »
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Ouest-France
Bretagne, mercredi, 5 septembre 2007, p. 20
Finistère; Dirinon
L'école publique porte le nom de Jean-Rouxel
Vendredi dernier, l'école publique a été célébrée et s'appelle désormais école Jean-Rouxel. Le maire, Claude Bervas, a fait un discours en présence de deux enfants de Jean Rouxel, Soizig et Solenn, des enseignants, du personnel de l'école, des parents d'élèves et de nombreux élus de la commune.
Jean Rouxel est né le 24 février 1935 à Malestroit. Il vient ensuite à l'école communale de Dirinon où son père est chef de gare. À 28 ans, il est nommé professeur à l'université de Nantes. Jean Rouxel était commandeur des Palmes académiques, officier de l'Ordre national du mérite et chevalier de la Légion d'honneur. Ce grand professeur est décédé en 1998, victime d'une rupture d'anévrisme.
Vendredi avait également lieu l'inauguration du restaurant scolaire et de la halte-garderie. Claude Bervas a coupé le ruban en présence d'élus, d'anciens élus, des présidents des associations, des enseignants, de la directrice, des parents d'élèves et des enfants de l'école nouvellement renommée. Étaient présents également pour la manifestation Jacques Le Guen, député, et Marie-Françoise Le Guen, maire de Pencran et conseillère générale. Après le discours du maire et de certains élus, un pot de l'amitié a clot la soirée.
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Ouest-France
Bretagne, mercredi, 5 septembre 2007, p. 21
Finistère; Landerneau
Jacques Le Guen : « L'ouverture a ses limites »
Mesuré sur les ouvertures de Nicolas Sarkozy, le député UMP, qui ne sera pas candidat à Landerneau, y est plus favorable sur le plan local. Un appel du pied vers le MoDem ?
Plus de cent jours après l'élection de Nicolas Sarkozy, quel premier bilan tirez-vous ? Êtes-vous toujours « orphelin de Jacques Chirac » ?
Je salue tout d'abord le dynamisme de Nicolas Sarkozy. Mais, je crois qu'il faut qu'il fasse attention de ne pas trop s'exprimer de manière permanente. À force d'être répété, un discours n'est plus lisible. Nous assistons à une présidentialisation du régime, c'est le quinquennat qui veut ça. C'est un autre rythme, une manière de concevoir la politique un peu différente de la mienne... Mais je me pose des questions dans la durée. Qui trop embrasse mal étreint...
Quant à l'ouverture, elle a certainement ses limites. Il y a encore dans ce pays une majorité et une opposition ! La proposition faite au président socialiste de la Région Bretagne m'a agacé. Comment peut-on être crédible après ça ? Quelle place pour l'opposition régionale ? Kouchner et Bockel dépassent les clivages, ils sont atypiques et leur entrée au gouvernement ne me dérange pas. Jean-Yves Le Drian, lui, faisait quand même partie du staff de Ségolène Royal !
Que pensez-vous des propos sur les Bretons que Yasmina Reza (*) prête à Nicolas Sarkozy ?
Je n'ai pas lu ce livre. En ce moment, je lis les mémoires de Jean Monnet sur l'Europe... Et je n'étais pas là lorsque Nicolas Sarkozy est venu dans le Finistère le 1er mai. Ces propos, maladroits c'est évident, ont probablement été enlevés d'un contexte particulier. Et puis j'ai de la mémoire : Chevènement, alors ministre de l'Intérieur, avait parlé de déclin départemental sous le terme de « finistérisation ». C'est gentil pour les Finistériens, ça !
Localement, pour la droite, comment se présentent les élections municipales et cantonales de 2008 ?
Ce sont des scrutins différents de la présidentielle et des législatives. D'un point de vue départemental, il sera particulièrement difficile d'inverser la tendance. On a un renouvellement qui n'est pas des plus faciles, notamment à l'est. Les cantons peuvent basculer, dans les deux sens d'ailleurs. Il faut que nous mettions en place un projet, porté par l'Alliance pour le Finistère qui rassemble l'UMP, des divers droite et l'UDF. Je ne dis pas UDF par hasard.
Quant aux municipales, il faut rassembler au-delà des clivages traditionnels. Pour Landerneau, mon souhait est une liste unique de la droite parlementaire modérée et de ses alliés, autour d'un projet. L'ouverture pourrait se faire avec d'autres que l'UMP...
Avez-vous une ambition personnelle pour Landerneau ?
J'ai fait le choix de rester au département, de continuer à animer le groupe Alliance pour le Finistère. Je ne serai pas candidat à Landerneau pour un problème de cumul de mandats. Sinon, il faudrait que j'abandonne mon canton de Plouescat. Mais je vais suivre ce qui se passe dans les communes de la circonscription, en particulier à Landerneau.
Le canton de Landerneau, détenu par Marie-Françoise Le Guen, votre suppléante, n'est-il pas fragilisé du fait des mauvais résultats de la droite dans ce secteur lors de la présidentielle et des législatives ?
Toute élection, quelle qu'elle soit, peut apporter des surprises. Qui aurait pu dire qu'en 2001, Plouigneau basculerait à droite, Lannilis (2004) et Landi (2001) à gauche ? Rien n'est simple, d'où la nécessité de rassembler le plus largement possible au premier tour.
Propos recueillis par
Catherine JAOUEN.
(*). Selon l'auteur de L'aube le soir ou la nuit, Nicolas Sarkozy aurait affirmé : « [...] Je me fous des Bretons [...] »
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Ouest-France
Bretagne, mercredi, 5 septembre 2007, p. 21
Finistère; Landerneau
Ses priorités : l'agriculture et le littoral
Jacques Le Guen rencontre cette semaine le ministre de l'Agriculture pour évoquer les bassins versants (*). Le parlementaire dit comprendre « le désarroi des agriculteurs, compte tenu des efforts qu'ils ont fait depuis des années. Il faut trouver les marges de manoeuvre pour permettre à nos agriculteurs de travailler. Et augmenter l'enveloppe financière pour aider ceux qui veulent cesser leur activité ».
À l'Assemblée nationale, au sein de la commission des affaires économiques, le député de Landerneau-Landivisiau est chargé des problèmes de la pêche et de l'agriculture au niveau européen. « L'idée est d'agir en amont, dans la mesure du possible, sur les différents textes. C'est complémentaire avec ma mission au sein de l'observatoire des distorsions de concurrence, que je préside ». Jacques Le Guen veut « concilier l'agriculture avec l'évolution sociétale ». Membre du conseil national du littoral, il entend aussi agir en la matière.
(*). Pour ne pas avoir respecté la directive européenne de 1975 sur les nitrates, la France est sous le coup d'une amende de 28 millions d'euros. Pour l'éviter, l'État met en place un programme d'actions.
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Ouest-France
Bretagne, jeudi, 23 août 2007, p. 7
Finistère
Les réactions des élus et des proches de Bernard Jobard
Jean-Pierre Carval, secrétaire général du comité des pêches du Nord-Finistère. « La venue du président de la République, ici à Plouescat, est rassurante. C'est le soutien de la toute la Nation. Il faut réaffirmer qu'en mer d'Iroise et en Manche, les pêcheurs professionnels ne se sentent plus du tout en sécurité. Il est donc urgent de trouver une réglementation plus adaptée. Est-ce que les capitaines des navires de commerce savent qu'il y a tant de bateaux de pêche dans ce secteur ? Je ne le crois pas. Des informations et des formations sont donc à faire avec urgence. »
Jean-François Cotte, ancien pêcheur et cousin de Bernard Jobard. « Il faut que le procès de l'Ocean Jasper, probablement à l'origine de la collision, ait lieu en France. Ce qu'a fait ce navire est lâche. Les sept marins du Sokalique auraient tous pu y passer. Parfois, on se demande s'il y a quelqu'un à la barre des grands cargos. Bernard Jobard était quelqu'un de gentil, de toujours souriant, très à cheval sur les réglementations maritimes. Il va nous manquer terriblement. »
Annick Le Loch, députée PS du Finistère et vice-présidente du conseil général. « Un drame de la mer est toujours difficile à vivre, à supporter. Ces mois derniers, ils ont été nombreux près de nos côtes. À chaque fois, on en prend plein la figure. En tant que députée, je suis convaincue que le Parlement a des choses à faire, des textes à voter pour encore mieux réglementer la navigation dans le rail d'Ouessant. »
Marylise Lebranchu, députée PS du Finistère, ancien Garde des Sceaux. « La présence, ici, de Nicolas Sarkozy est une bonne chose. D'autant plus qu'il ne peut pas être partout à la fois. Il est venu là pour soutenir la communauté des marins. Justice et solidarité doivent être les priorités en mer. »
Jacques Le Guen, député UMP du Finistère. « Cette journée à Plouescat est, pour moi, un grand moment d'émotion. La catastrophe du Sokalique aurait pu être encore plus tragique. Mais Bernard Jobard a fait le choix de sauver ses hommes en premier. Moi qui ai fait partie de la commission d'enquête parlementaire après le naufrage du Prestige, je suis conscient que la sécurité en mer doit être renforcée. Ce manque de veille dans les navires de commerce n'est plus acceptable. »
Alain Gérard, maire de Quimper et sénateur UMP du Finistère. « Cette cérémonie d'obsèques était très émouvante. La présence du chef de l'État était très réconfortante. »
Laurent Mérer, ancien préfet maritime de l'Atlantique. « La collision entre l'Ocean Jasper et le Sokalique est le résultat d'un défaut de veille sur l'un ou l'autre des navires ou sur les deux. Il faut donc développer, généraliser rapidement des systèmes de sécurité à bord de tous les bateaux. Quant à l'éventuelle fuite du cargo, il y a des règles de solidarité. On ne peut pas les bafouer. »
Mgr Clément Guillon, évêque de Quimper et Léon. « Les drames de la mer me touchent profondément. Je suis venu dire à la famille du défunt, aux proches, aux matelots, combien l'Église catholique est attentive aux conditions de travail des marins et aux risques de leur métier. »
(Lire également en Informations générales)
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Le Télégramme (Bretagne)
Jeudi, 23 août 2007
[Marylise Lebranchu. « Pour la famille de Bernard Jobard, j'estime que c'est bien que le procès se tienne en France, a estimé la députée PS du Finistère.]
Marylise Lebranchu. « Pour la famille de Bernard Jobard, j'estime que c'est bien que le procès se tienne en France, a estimé la députée PS du Finistère. En revanche, pour l'accident en lui-même, je ne pense pas que cela réglera quoi que ce soit qu'il ait lieu en France ou ailleurs. Si jamais il ne se tient pas en France, le ministère de la Justice a un service (le service des Affaires européennes et internationales) qui peut aider les familles pour les déplacements, car ne pas être présent à un procès, c'est quelque chose de terrible ».
Jacques Le Guen.
« Concernant le drame du Sokalique, la France doit entreprendre le nécessaire pour que le jugement ait lieu en France et que les responsables soient punis. Mais, globalement, il y a un problème de sécurité maritime qui se pose, a déclaré le député UMP du Finistère. Compte tenu du trafic en Manche, il faut renforcer les contrôles... Au niveau international, il est impératif de définir une véritable politique de la mer. »
Maud Fontenoy. La première femme à avoir traversé l'océan Atlantique et l'océan Pacifique à la rame, en solitaire et sans assistance, n'a pas quitté Nicolas Sarkozy d'une semelle, éclipsant Michel Barnier : « Je suis très émue d'être ici. Moi-même, j'ai failli être accrochée lors de ma traversée à la rame. C'est important que tout le monde soit solidaire de cette famille après cet acte inqualifiable ».
Jean-Jacques Tanguy. Le président du comité local des pêches du Nord-Finistère était en mairie aux côtés des six marins rescapés du naufrage lorsque le chef de l'Etat les a rencontrés. « Nicolas Sarkozy n'est resté qu'une dizaine de minutes, mais il nous a écoutés. On a parlé de la sécurité en mer, d'une nouvelle réglementation à prendre dans la Manche et la Mer d'Iroise... On exige ainsi une veille beaucoup plus renforcée sur les cargos. Aujourd'hui, certains font des quarts de six heures de rang. Je comprends alors qu'on puisse s'endormir... »
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Ouest-France
Bretagne, mardi, 21 août 2007, p. 14
Finistère; Kerlouan
Tournoi des gentlemen, immanquable rendez-vous
Véritable institution à l'intérieur du célèbre National de pétanque, le tournoi des gentlemen rassemble chaque année gens du spectacle, élus et personnalités locales. Ils étaient cette année près de 90 participants. Les acteurs Bernard Menez et Richard Taxi ont donc côtoyé les députés Marguerite Lamour et Jacques Le Guen, le conseiller général Jérôme Ronvel et le conseiller régional Joël Marchadour... Sans compter le maire de Kerlouan Charlotte Abiven, des élus municipaux ou bien encore des joueurs de foot du stade brestois, l'ancien coureur cycliste Jo Thomin ou l'écrivain Gilles Durieux. Il ne manquait qu'André Salou, le président de la Pétanque kerlouanaise à cette rencontre amicale.
Comme le rappelait un élu, certaines rencontres sont des rendez-vous incontournables avec la population : « il faut être au National de pétanque et au pardon du Folgoët ! » C'est sans doute oublier une ou deux occasions mais il faut noter cette particularité du monde rural qui aime savoir ses élus proches. Le spectacle donné par les gentlemen (et les ladies...) était, cette année encore, haut en couleur : la gouaille de Richard Taxi la disputait à celle de Jean-Louis Phelep et les réflexions sur le jeu valaient leur pesant de moutarde. Nul doute que malgré la météo, c'était bien sûr les terrains de Lanveur qu'il fallait être dimanche.
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Le Figaro, no. 19591
Le Figaro, samedi, 28 juillet 2007, p. 6
FranceSociété
Le carré des derniers fidèles dit son attachement
Parmi eux, Jean-Pierre Grand, député de l'Hérault, dénonce « une nouvelle affaire Dreyfus ».
Guillaume PERRAULT
CLEARSTREAM
« GARDONS notre calme ! On ne parle pas d'un repris de justice mais d'un homme honnête et respectable. » À l'image de Jacques Le Guen (Finistère), une poignée de députés UMP demeurent proches de Dominique de Villepin et le défendent bec et ongles. « Cette affaire comporte une part d'irrationnel, argumente le député breton. Le dossier va se dégonfler et finira en eau de boudin. »
Le député de la Drôme Hervé Mariton s'inquiète lui aussi des « commentaires de commentaires », qui constituent, selon lui, une part importante de l'information disponible sur l'affaire Clearstream. Il réaffirme « toute [son] amitié pour l'homme privé et tout [son] respect pour l'homme public ». Aux yeux de celui qui fut brièvement ministre de l'Outre-Mer, « des souvenirs forts unissent l'ancien premier ministre et ses fidèles, qui l'ont entouré pendant les dix-huit mois de son gouvernement ».
Georges Tron (Essonne) ajoute que « la présomption d'innocence doit s'appliquer à Dominique de Villepin comme à toute personne mise en examen ». La décision des juges d'instruction va permettre à l'ancien hôte de Matignon « d'avoir accès au dossier et de préparer sa défense de façon approfondie ». D'ordinaire plus offensif pour défendre l'ancien chef du gouvernement, le député de l'Essonne prend soin d'indiquer que « Nicolas Sarkozy a eu raison de se constituer partie civile »
dans cette affaire.
D'autres fidèles de Dominique de Villepin s'engagent plus avant à ses côtés et commentent la procédure ou le dossier. Guy Geoffroy (Seine-et-Marne) s'étonne que les juges d'instruction « souhaitent poursuivre leur enquête au lieu de saisir la Cour de justice de la République ». Les faits allégués mettent en effet en cause l'action de l'ancien chef du gouvernement en 2004 et 2005, alors qu'il était ministre des Affaires étrangères puis ministre de l'Intérieur. Pour Guy Geoffroy, « la Constitution est claire : c'est à la Cour de justice de la République de prendre dès maintenant le relais des investigations et d'organiser un éventuel procès ».
Complot
François Goulard (Morbihan) ajoute qu'en 2004 et 2005, l'hôte du Quai d'Orsay puis de la Place Beauvau ne pouvait rester inerte après avoir eu connaissance de l'existence de listes de comptes bancaires occultes censés être ouverts chez Clearstream. Pour l'ex-ministre du gouvernement Villepin, celui-ci a eu le sentiment de faire son devoir.
Enfin, Jean-Pierre Grand, le plus sourcilleux des gardiens de la flamme villepiniste, n'hésite pas à parler d'une «
nouvelle affaire Dreyfus ». Le député de l'Hérault ne se prononce pas sur l'identité de l'auteur du complot qui, comme le commandant Henry en 1896, aurait fabriqué un faux pour accabler un innocent à la place du coupable. Mais Jean-Pierre Grand est très attaché à cette comparaison. « Au début de l'affaire Dreyfus, celui-ci avait presque tout monde contre lui », insiste-t-il.
Grand souligne aussi l'épreuve que ces investigations représentent « pour l'ancien premier ministre et sa famille ». Selon Jean-Pierre Grand, « lors de la perquisition à son domicile, les enquêteurs ont été jusqu'à démonter un lit d'enfant. C'est humiliant et inconvenant ».
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Ouest-France
Bretagne, samedi, 28 juillet 2007, p. 14
Finistère; Plouguerneau
Pas de vente solidaire : concours de pêche annulé
Depuis longtemps, des concours de pêche étaient organisés et associés à une vente à la criée au bénéfice des statoins de sauvetage en mer de la SNSM. L'année passée, un montant de 2 643 € avait ainsi été remis à la station de Plouguerneau.
Mais cette année, la déclaration officielle établie courant mars par le président de l'association des usagers des ports et abris de Lilia a reçu, de la part des Affaires Maritimes, un rappel au règlement. L'administration invoque un décret du 11 juillet 1990 autorisant « comme pêche maritime de loisirs la pêche dont le produit est destiné à la consommation exclusive du pêcheur et de sa famille et ne peut être colporté, exposé à la vente, vendu sous quelque forme que ce soit ou acheté en connaissance de cause... ».
La recherche de solution, en particulier auprès de Jacques Le Guen, député, ne pouvant aboutir dans les temps, il a donc fallu se résoudre à annuler cette manifestation, partie intégrante des « fêtes du phare ». Une décision contrainte qui prive les participants de leurs exploits sportifs, et qui lèse particulièrement la SNSM. Une situation qui, si elle perdure, risque de mettre en péril de l'équilibre financier des sauveteurs côtiers dont la forme associative demeure une aubaine pour l'Etat...
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l'Humanité
Politique / social - économie, jeudi, 26 juillet 2007, p. 5
Quand l'UMP ne sait plus sur quel pied danser
Rosa Moussaoui
TVA « sociale » . L'opportunité de l'instauration d'une hausse de l'impôt sur la consommation divise jusque dans l'entourage du chef de l'État.
La proposition a coûté une soixantaine de sièges de députés à l'UMP, n'est approuvée que par 2 % des Français (1) et son opportunité divise les « experts » et l'entourage du chef de l'État. Mais qu'importe. Pour certains, le couac de la TVA sociale tient d'abord à un déficit de « pédagogie ». D'où le savant glissement opéré, ces derniers jours, dans l'argumentation de ses promoteurs, prêts à la rebaptiser « TVA antidélocalisations ». « Chacun doit avoir l'honnêteté de reconnaître que si l'on taxe le capital, ou le travail, ils s'en vont et que la taxation de la consommation peut être une partie de la solution pour faire face au dumping fiscal et social de certains pays », faisait valoir Henri Guaino, conseiller spécial du président de la République, dans le Monde du 22 juillet. Et d'affirmer que « la TVA sociale permet de détaxer le travail, de détaxer les exportations, de taxer les importations ».
la piste d'une
« CSG progessive »
Un argumentaire destiné à faire vibrer la fibre protectionniste et à faire miroiter, selon le Canard enchaîné d'hier, « l'équivalent d'une dévaluation compétitive » sans remettre en question le problème de fond : celui d'une politique monétaire qui maintient l'euro à de hauts niveaux. Cette posture hérisse les libéraux les plus orthodoxes. Ainsi, Alain Madelin fait-il remarquer, sur le site libéraux2007, que « la TVA n'est pas un droit de douane » et que, si tel était le cas, « nul doute que nos partenaires commerciaux nous en auraient depuis longtemps parlé dans les discussions commerciales internationales ».
Dans un autre registre, Jacques Le Guen, député (UMP) du Finistère, pointe le risque inflationniste et met en garde sur les conséquences d'une telle mesure sur le pouvoir d'achat. « Les salariés peuvent, peut-être, espérer une compensation, puisque le coût du travail diminuerait. Mais les bénéficiaires de minima sociaux et les retraités seront automatiquement pénalisés », analyse-t-il. Le député relève également que « rien ne garantit que les entreprises joueront le jeu » et ne profiteront pas d'un « effet d'aubaine ». Il admet néanmoins, comme les défenseurs de la TVA sociale, la nécessité de « rechercher d'autres financements que ceux qui pèsent sur le travail » pour financer des dépenses de protection sociale vouées à « augmenter inexorablement ». La solution qu'il prône : l'instauration d'une « CSG progressive ». Une idée qu'il n'a pas eu l'occasion d'exposer au sein de son parti, le « débat » promis avec la mise en place d'un groupe de travail chargé de consulter avant la remise, en septembre, de conclusions n'ayant pas eu lieu de façon large, en dépit des divergences que suscite cette proposition.
Le temps semble davantage à « l'explication », avec la mise en ligne d'argumentaires et les auditions « d'experts » favorables au projet, comme les économistes Christian Saint-Étienne et Jacques Marseille.
attente d'arbitrage de l'Élysée
Du côté du gouvernement, le temps semble suspendu, dans l'attente des arbitrages de l'Élysée. Chargé de la rédaction d'un rapport, le secrétaire d'État à la Prospective économique, Éric Besson, a, selon l'un de ses conseillers, cité par le Canard enchaîné, « simplement fait la liste des avantages et des inconvénients ». Comme le récent rapport de la commission des Affaires sociales du Sénat sur les finances sociales (notre édition du 24 juillet). Le rapporteur, (l'UMP) Alain Vasselle estime que la TVA sociale permettrait « d'améliorer la compétitivité des entreprises » françaises, mais que, « si nos voisins européens nous imitent, les gains de compétitivité obtenus disparaîtront ». Avant d'admettre : « Pour ce qui est des pays émergents, le décalage de compétitivité est tel aujourd'hui que cette mesure ne changera que peu de chose par rapport à leur avantage actuel. »
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Ouest-France
Bretagne, jeudi, 26 juillet 2007, p. 14
Finistère; Lampaul-Guimiliau
La confrérie du tastelard se refait une santé
La confrérie du Tastelard a été lancée en 1988 mais des vents contraires ayant soufflé, malgré quelques tentatives pour redresser la barre, le projet n'a pas prospéré. Tout était pourtant en place avec comme premier grand maître Yvon Godec, le grand chambellan, Pierre Toulec, le grand argentier Yves Abgrall et le grand chancelier, Hubert le Gall.
Dix-neuf ans plus tard, sous l'impulsion du maire, François Floc'h, et profitant de circonstances favorables créées par les Tombées de la nuit, la confrérie a été relancée. Après le grand chapitre du 6 juillet, un nouveau collège a été formé. Le nouveau grand maître se nomme Pierre Jestin, le grand commandeur Yves Montfort, le grand chancelier François Floc'h et le grand argentier Daniel Le Beuvant.
Vendredi, juste avant le spectacle des Tombées de la Nuit, un nouveau grand chapitre s'est tenu à la Maison des associations pour procéder à la cérémonie de l'intronisation officielle. Deux personnalités ont été élevées au grade de chevaliers : Jacques Le Guen, parrainé par Charles Miossec et Guillaume Roué par René Gad. Tous ont prêté serment. La charte stipule que la confrérie doit promouvoir le porc dans l'ensemble de la filière, protéger les us et coutumes de la profession, établir et maintenir des rapports avec les confréries gastronomes françaises et internationales. Après la cérémonie, derrière le Bagadig Landivisiau, un cortège s'est formé pour rejoindre la vallée du Ped où grillaient de magnifiques cochons.
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La Croix, no. 37808
France, mercredi, 25 juillet 2007, p. 7
Les chiraquiens cherchent leur place au sein de la majorité.
Écartés des postes à responsabilité, les anciens fidèles de Jacques Chirac et Dominique de Villepin veulent s'organiser pour faire entendre leur « spécificité ».
ROYER Solenn de
Ils disaient : « Nicolas Sarkozy finira par s'essouffler. » Ils pensaient : « Il fera perdre son camp. » Ils assuraient : « Les Français n'éliront jamais un libéral, atlantiste, communautariste. » C'était il y a quelques mois, quand les fidèles de Jacques Chirac et de Dominique de Villepin, réticents au style, à la méthode, et aux idées du président de l'UMP, espéraient encore que ce dernier ne fût pas le seul candidat de leur famille politique à l'élection présidentielle.
Des mois qui paraissent des siècles. Nicolas Sarkozy élu, très peu des affidés du président sortant ont tiré leur épingle du jeu. Très proche de Jacques Chirac, l'ancien ministre de l'outre-mer, François Baroin, pourtant longtemps décrit comme « sarko-compatible », n'a pas été reconduit au gouvernement. Réélu sans peine dans l'Aube, il est redevenu simple député. Fidèle parmi les fidèles, l'ex-ministre des relations avec le Parlement, Henri Cuq, qui continue de voir régulièrement Jacques Chirac, a été élu député (Yvelines), de même que l'ancien ministre de la recherche, François Goulard (Morbihan), qui avait soutenu François Bayrou au premier tour de la présidentielle. Battu aux législatives, à Lyon, l'ancien ministre délégué à l'égalité des chances, Azouz Begag, a été moins bien loti. Auteur d'un livre à charge contre Nicolas Sarkozy, il est parti « prendre l'air à l'étranger », selon un de ses anciens collègues ministres.
À tous ceux-là, Nicolas Sarkozy n'a rien proposé. À d'autres, il a fait espérer des postes, avant de se raviser. L'ancien secrétaire général de la présidence de la République, Frédéric Salat-Baroux, qui vient de rejoindre un cabinet d'avocats américain, était persuadé de devenir ministre. « Son nom était sur la liste du gouvernement jusqu'à la veille au soir », jure un gradé de l'Élysée. Même déconvenue pour l'ancienne porte-parole du « château », Catherine Colonna, qui s'est d'abord vu promettre la 8e circonscription de Paris, finalement attribuée à l'avocat Arno Klarsfeld, avant que son nom ne soit cité pour les postes de secrétaire d'État puis d'ambassadeur de France à Rome. Elle n'a rien obtenu.
Seuls rescapés de la chiraquie, au gouvernement, Alain Juppé a dû démissionner de son poste après sa défaite aux législatives, tandis que Michèle Alliot-Marie a toutes les peines du monde à exister au ministère de l'intérieur. « L'administration prend ses ordres à l'Élysée, elle n'a aucune marge de manoeuvre », reconnaît un conseiller du chef de l'État. La ministre pourrait en outre se voir rattraper par l'affaire Clearstream, pour laquelle Dominique de Villepin sera entendu vendredi par les juges. « Les chiraquiens en Sarkozie, c'est comme les «dix petits nègres», s'amuse un ancien conseiller de Matignon. Au tour de qui de disparaître ? »
Dans les couloirs de l'Assemblée, ceux qui persistent à défendre le bilan de Chirac et Villepin, ont le blues. « C'est morose », souffle l'un d'eux. « On se sent mis de côté », indique un autre. « Je suis orphelin de Jacques Chirac », confie le député du Finistère, Jacques Le Guen. S'ils trouvent « normal » de ne « pas être aux avant-postes », les chiraco-villepinistes aimeraient trouver un moyen de faire entendre leur « spécificité », et réfléchissent à une éventuelle organisation pour la rentrée. Une douzaine de députés devaient ainsi se retrouver pour dîner, hier, dans un restaurant proche de l'Assemblée nationale, à l'initiative de deux d'entre eux, Jacques Le Guen et Hervé Mariton. « On garde un contact étroit », reconnaît le député de l'Hérault, Jean-Pierre Grand, pour qui la réforme des institutions à venir pourrait être l'occasion de faire valoir leurs « idées », soit une « fidélité à la Ve République ».
Le très chiraquien club du 4- novembre se réunira également à la rentrée. « Pas question d'entrer en opposition avec Sarkozy », tempère son président, le député Jean Uebersclag. Orphelins de leurs mentors, les anciens fidèles préfèrent rester discrets. « Pour le moment, nous n'avons aucune raison de faire la mauvaise tête », avance ainsi Henri Cuq. « On joue le jeu, on vote les textes, ajoute le député de l'Essonne, Georges Tron. Mais si demain, les réformes ne vont plus dans le bon sens, nous le dirons. » Reste que ces velléités d'exister laissent sceptiques, au Palais-Bourbon et ailleurs. « Les chiraco-villepinistes n'ont pas réussi a s'organiser quand Chirac et Villepin étaient au pouvoir, ce n'est pas maintenant qu'ils vont y arriver », croit un ancien conseiller de Matignon. « Les chiraquiens n'existent plus, tranche un très proche du chef de l'État. C'est fini. Ils ont fait leur temps, n'ont plus de raison d'être politique. » « Il y a une nouvelle donne politique, admet Hervé Mariton. À nous d'en devenir des acteurs à part entière. »
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Le Télégramme (Bretagne)
Mardi, 24 juillet 2007
La confrérie du Tastelard relancée
La confrérie du Tastelard a été créée en 1988, son premier grand maître était Yvon Godec, le grand chambellan Pierre Toullec, le grand argentier Yves Abgrall et le grand chancelier Hubert Le Gall. Un événement a fait mettre en sommeil la jeune confrérie et quelques tentatives de remise sur rail n'avaient pas, jusque-là, abouti. À l'instigation du maire, François Floc'h, et profitant du rassemblement que provoquent les Tombées de la nuit, la confrérie a enfin été relancée. Un grand chapitre a été convoqué, le 6 juillet, en présence de la vingtaine des chevaliers de la création. Le « docte collège » ne souhaitant pas être maintenu dans ses fonctions, un nouveau docte collège (bureau, pour les béotiens) a été élu. Le nouveau grand maître est Pierre Jestin, grand commandeur Yves Montfort, grand chancelier François Floc'h, grand argentier Daniel Le Beuvant.
Intronisation
Vendredi en début de soirée, un troisième grand chapitre a rassemblé, à la Maison des associations, chevaliers et postulants pour procéder à la cérémonie d'intronisation. Pierre Jestin était parrainé par Yvon Godec, Daniel Le Beuvant par Yves Abgrall et Yves Montfort par Pierre Toullec. Deux personnalités ont également été élevées au grade de chevaliers : Jacques Le Guen, député et conseiller général, parrainé par Charles Miossec et Guillaume Roué, président de l'interprofessionnelle nationale porcine, par René Gad. Tous ont prêté serment sur la charte : promotion du porc sur l'ensemble de la filière; maintien et protection des us et coutumes de la profession; établissement et maintien des rapports avec les confréries gastronomes françaises et internationales. Un cortège, bagadig en tête, s'est créé pour rejoindre la vallée du Ped, où rôtissaient de magnifiques cochons. La dégustation (200 repas servis) a été le second moment fort de la soirée.
Illustration(s) :
Les notables et chevaliers, devant la « rôtisserie » installée dans la vallée du Ped.
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Le Télégramme (Bretagne)
Lundi, 23 juillet 2007
Une réglementation trop lourde annule le concours de pêche
Comme chaque année, les associations de plaisanciers avaient programmé un concours de pêche dans le cadre du festival Phares en fête. Malheureusement, suite à un rappel de la réglementation de la pêche maritime de loisir par les services des Affaires maritimes, les responsables ont dû annuler le concours.
La réglementation stipule que le produit de la pêche de loisir ne peut être mis à la vente. Sans la possibilité de vendre le poisson à la criée, ce concours n'offrait plus aucun intérêt pour la fête. Il faut également rappeler que les bénéfices engendrés par la vente étaient entièrement reversés à la SNSM, une association qui ne peut continuer à fonctionner que grâce aux subsides des généreux donateurs ou d'opérations telles que les ventes à la criée. Au cours des éditions précédentes, ce sont près de 2.000 € en moyenne qui étaient reversés aux sauveteurs; le non-versement de participation pourrait avoir de lourdes conséquences sur le budget de la station de sauvetage.
Un concours toléré depuis 1990
L'arrêté en question date de 1990 et, depuis, les responsables des associations ont, comme de nombreuses communes possédant une station de sauvetage, organisé dans une totale transparence plusieurs concours avec vente à la criée. Il y avait donc une certaine tolérance jusqu'à présent. Les organisateurs s'avouent très déçus, et même écoeurés, comme ils l'ont écrit au député de la circonscription dans un courrier. Apportant son soutien à l'organisation de concours au profit de la SNSM, Jacques Le Guen a annoncé qu'il allait proposer un amendement pour, de nouveau, autoriser ce type de manifestation. En attendant, les organisateurs restent abattus et amers, au point que certaines associations se sont même retirées de l'organisation, devant une décision si souvent synonyme de la mort des animations maritimes dans les ports bretons. Un comble pour une région où la mer et ses attraits sont si prépondérants.
Illustration(s) :
François Le Goff, président de l'association des plaisanciers de Lilia, a écrit au député pour lui demander d'agir pour la modification de l'arrêté.
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Le Figaro, no. 19585
Le Figaro, samedi, 21 juillet 2007, p. 6
FrancePolitique
Ollier crée un « mini Parlement » en commission
ASSEMBLÉE Le président de la commission des affaires économiques joue l'ouverture avec des groupes de travail, animés par des binômes droite-gauche.
Sophie HUET
AU MOMENT où fleurissent les groupes de réflexion sur la modernisation du travail parlementaire, Patrick Ollier prend résolument les devants. Le président UMP de la commission des affaires économiques de l'Assemblée a décidé d'expérimenter de nouvelles méthodes de travail au sein de sa commission, pour en faire une sorte de « mini Parlement ». Résolu à pratiquer lui aussi l'ouverture, le député maire de Rueil (Hauts-de-Seine) a associé tous les membres de son bureau, qui ont accepté à l'unanimité ses propositions. Le président du groupe des députés UMP, Jean-François Copé, a également donné un avis favorable.
« Droit d'interpellation »
La commission des affaires économiques va être constituée de six groupes de travail, appelés à devenir, quand ce sera légal, des « sous-commissions » avec, à leur tête, un président UMP, un vice-président de gauche, et un rapporteur chargé du suivi de la législation européenne. Les thèmes retenus : agriculture, consommation au sens large (commerce, artisanat, entreprises, communications électroniques et postes), environnement, industrie (avec l'énergie et la recherche), logement et urbanisme, et enfin le secteur transports, tourisme et aménagement du territoire.
« L'objectif est de mieux identifier les problèmes liés à une même thématique, pour préparer très en amont les projets de loi », explique Patrick Ollier. Les rapporteurs chargés du suivi de la législation européenne, parmi lesquels figurent quatre UMP, Jacques Le Guen(agriculture), Michel Havard (environnement), Chantal Bourragué (logement), Philippe Meunier (transports), un élu du Nouveau Centre, Jean Dionis du Séjour (consommation) et un socialiste, Jean-Yves Le Déaut (industrie), organiseront « un système d'alerte et de préparation pour la transcription des directives européennes », explique Patrick Ollier, qui attache beaucoup d'importance au suivi de l'actualité européenne.
La commission des affaires économiques sera aussi dotée de rapporteurs UMP chargés du contrôle de l'application des lois, et de rapporteurs adjoints issus des rangs de la gauche. En ligne de mire : les lois sur l'eau, sur l'énergie, sur l'économie numérique, ou encore la loi d'orientation agricole. « No
us soulignerons les défaillances éventuelles des textes, nous convoquerons les ministres pour leur réclamer les décrets d'application », affirme Patrick Ollier, qui est même favorable à « un droit d'interpellation » du gouvernement en séance publique, sur l'application d'une loi, ou ses conséquences financières.
Le député des Hauts-de-Seine va même plus loin : il propose que la commission saisie au fond d'un projet de loi puisse « proposer l'abrogation de la partie de la loi dont les décrets d'application ne sont pas publiés au bout d'un certain délai », de deux ans par exemple. Une sanction particulièrement grave, qui ne verra probablement jamais le jour, mais qui peut servir d'aiguillon.
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Ouest-France
Bretagne, samedi, 21 juillet 2007, p. 22
Finistère; Brignogan-Plages
L'école Jean-Guillou devient intercommunale
Les maires de Brignogan et de Plounéour-Trez ont signé mardi dernier, la convention qui fait de l'école publique Jean Guillou, un établissement intercommunal.
Il s'agit d'un événement à plus d'un titre puisque ce projet confirme le rapprochement entre deux communes séparées pour cause de destins dissemblables depuis 1934. « L'ADMR avait déjà ouvert la voie des projets communs » a rappelé Yvonne Abiven mais il ne faudrait pas oublier la station d'assainissement qui elle aussi, a fait l'objet d'un projet commun.
Ce qui va changer : La totalité des dépenses de fonctionnement sera partagée entre les communes de Plounéour et Brignogan au prorata du nombre d'élèves inscrits : cette disposition inclut les services de cantine, garderie périscolaire et CLSH. Les dépenses d'investissement seront à l'avenir, divisées par deux, 50 % chacun. L'école continuera à accueillir les élèves d'autres communes. Les dépenses de fonctionnement seront comme par le passé, facturées à leur collectivité d'origine. La convention qui est signée pour trois années scolaires, reconductible tacitement, prévoit qu'une extension éventuelle de l'établissement se fera sur le territoire de Brignogan, une disposition qui tenait à coeur à Yvonne Abiven. Pierre Bihan-Poudec l'a toutefois rassurée par une plaisanterie en lui assurant que les élus de Plounéour ne viendraient pas une nuit, démonter l'école.
Marie-Françoise Le Guen, députée suppléante de Jacques Le Guen a salué cette initiative originale en rappelant qu'elle était originaire de Guissény. Le fils de Jean Guillou, Jean-Michel Guillou, directeur de l'école dans les années soixante, a assisté à cette cérémonie de signature ainsi que Jérôme Ronvel, conseiller général, et Joël Marchadour, président de la communauté de communes.
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Le Télégramme (Bretagne)
Vendredi, 20 juillet 2007
Complexe multifonctions : des élèves artistes
Le complexe multifonctions, inauguré samedi 30 juin, a été décoré par les élèves de CM1 de l'école Joseph-Signor. Ainsi, deux belles fresques de 4 m sur 3,60 m, sur le thème de la musique, ont-elles été réalisées avec le soutien de Jérôme Pinatel, l'un des parents, suite à la demande formulée par l'instituteur, Laurent Quézédé. Répartis en six groupes de quatre, les jeunes artistes ont vécu avec bonheur cette initiative, totalement pris par le jeu, dans la salle d'arts plastiques. La qualité des oeuvres a fait l'unanimité des personnes qui ont pu les découvrir. Le député, Jacques Le Guen, a senti là une « influence de Braque », du moins dans l'une d'entre elles.
Illustration(s) :
Les petits peintres en herbe devant leur toute nouvelle fresque.
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Le Télégramme (Bretagne)
Mercredi, 18 juillet 2007
Ecole intercommunale : la convention est signée
Hier, en fin de matinée, l'école Jean-Guillou, jusqu'ici seulement brignoganaise, est officiellement devenue intercommunale avec Plounéour-Trez. Retour sur une signature novatrice.
À 11 h, la salle du conseil de la mairie était remplie. En plus de parents d'élèves, des enseignants et d'élus des deux communes, différentes personnalités ont, en effet, marqué ce moment de leur présence : Mme Marie-Françoise Le Guen, suppléante du député Jacques Le Guen, MM. Ronvel et Marchadour, respectivement conseiller général et président de la communauté de communes, mais aussi Jean-Michel Guillou, le fils du directeur, qui donna son nom à l'école.
Une complémentarité
Yvonne Abiven, maire, fut la première à prendre la parole, notamment pour souligner le côté novateur de cette convention. « Il ne faut pas confondre ce projet avec un regroupement pédagogique ou la décision de deux communes de construire une école. (...) Ici, une commune, Brignogan-Plages, ayant une école publique répond favorablement à la demande d'une autre qui n'en a pas ». Et de poursuivre : « Brignogan met ses locaux à disposition, Plounéour participe dorénavant aux dépenses d'investissement, ce projet est bénéfique pour les deux communes ».
« Dans l'intérêt des enfants »
Pierre Bihan-Poudec, le maire voisin, s'est lui aussi réjoui de l'aboutissement de ce projet et a, surtout, tenu à donner à nouveau l'assurance aux élus brignoganais que l'école resterait, même en cas d'extension, sur leur territoire. « Cette convention va dans le bon sens, celui de l'intérêt des enfants », a-t-il conclu, recevant l'approbation de toute l'assistance.
Illustration(s) :
La signature de la convention a été suivie d'une visite des locaux.
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Le Télégramme (Bretagne)
Dimanche, 15 juillet 2007
Plouesc'Art : M.-C. L'Hostis reçoit le premier prix de peinture
La Morlaisienne Marie-Christine L'Hostis a obtenu, vendredi, le premier prix de peinture décerné dans le cadre de la 20 e exposition Plouesc'Art. Le jury était présidé par Roger Joncourt.
Le deuxième prix récompense Brigitte Uguen, de Brélès et le troisième est revenu à Jacqueline Tolédo, de Sarzeau (56). Le jury a par ailleurs décerné le premier prix de sculpture à Suzanne Jablonski, de Saint-Brieuc, le deuxième à Michel Cuziat, de Caouennec (22) et le troisième à Gérard Philippot, de Brest.
366 oeuvres
La proclamation des résultats a eu lieu au cours du vernissage de l'exposition, sous la présidence du député, Jacques Le Guen et du maire, Jérôme Blonz, en présence de nombreux amis des arts, dont le sénateur honoraire Alphonse Arzel et le conseiller général du canton de Plouzévédé, Gérard Daniélou. Cette 20 e exposition de peinture et sculpture, organisée par l'association Plouesc'Art, que préside Gilbert Mével, accueille 366 oeuvres (249 toiles et 117 sculptures), réalisées par 57 peintres et 18 sculpteurs. Les invités d'honneur de cette édition sont Stéphane Ruais, de Keremma, en Tréflez, peintre officiel de la Marine et le sculpteur Kito, de Plouézec (22), prix Léonard-de Vinci en 1982.
Vente caritative
L'exposition accueillera également deux maîtres pastellistes, Erril Laugier et Nathalie Picoulet. Elle fait l'objet, comme l'an dernier, « d'une expo dans l'expo » . Une vente de quelques oeuvres offertes par des artistes généreux est, en effet, organisée au sein de l'exposition, au profit de la SNSM et de la lutte contre la mucoviscidose.
Illustration(s) :
Artistes et amis des arts étaient avaient répondu nombreux à l'invitation du président de Plouesc'Art, Gilbert Mével.
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Ouest-France
Bretagne, samedi, 14 juillet 2007, p. 7
Finistère
À la base aéronavale : « Faites-y bien attention ! »
10 h 22 ! Le Falcon 900 blanc arborant un liseré bleu-blanc-rouge s'immobilise sur le tarmac de la base aéronavale de Landivisiau. Le président de la République, Nicolas Sarkozy, descend et va, suivi du ministre de la Défense, Hervé Morin, saluer le drapeau de l'École militaire de la flotte tandis que la Marseillaise, jouée par la Musique des équipages de la flotte de Brest, retentit.
C'est parti pour une visite au pas de course avec le passage en revue des cent cinquante militaires venus des détachements du régiment d'infanterie de Marine de Vannes, le 3e Rima; de l'escadron de l'armée de l'Air de Loperhet et d'un détachement de la Ban de Landivisiau. Nicolas Sarkozy serre les mains d'officiers puis des députés Marylise Lebranchu, Jacques Le Guen et Marguerite Lamour et des sénateurs François Marc et Alain Gérard. Suivent les cinq maires des communes sur lesquelles sont répartis les 370 hectares de la base aéronavale.
Alors qu'il se dirige vers les avions de dissuasion nucléaire on lui tend son portable. Pas de message. C'est bon. La discussion s'engage avec le lieutenant-colonel Buisson. « Ils ont quel âge ces avions ? » ; « C'est Boeing qui les construits ? » Le commandant de bord du Mirage 2000 N répond. Le portable sonne. Nicolas Sarkozy s'éloigne une petite minute. La visite reprend. Cette fois, ce sont les missiles qui l'intéressent. « Combien de fois Hiroshima ? » La réponse fuse : « 20 fois dans un seul missile. » Un peu plus loin, encore un missile mais de nouvelle génération cette fois. « Un ASMPA qui sera en service dans un an, un an et demi » indique un officier. Le président tapote un peu l'engin. « Faites-y bien attention ! » plaisante-t-il en s'éloignant.
Quelques échanges avec un jeune militaire et déjà il est temps de repartir. Petit coup d'oeil au loin sur un impressionnant dirigeable utilisé pour la transmission, quelques échanges d'informations, et Nicolas Sarkozy pose pour la photo de « famille » avec quelques représentants des différents aéronefs. Dernière poignée de main aux élus. « Merci d'être venue » lance-t-il à Marylise Lebranchu. Petite tape à Jacques Le Guen auquel il souffle pour justifier cette rapide escale : « Journée continue ! » Déjà, le premier Président à venir si vite à la Ban après sa prise de fonction, repart, l'oreille collée au portable et s'engouffre dans un Puma de l'armée de l'Air. Direction l'île Longue en face de Brest. Il est 11 h !
Patrick CROGUENNEC.
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Le Télégramme (Bretagne)
Samedi, 14 juillet 2007
[10 h 20. Le Falcon 900 présidentiel atterrit sur la piste de la BAN, qui emploie 1.]
10 h 20. Le Falcon 900 présidentiel atterrit sur la piste de la BAN, qui emploie 1.250 militaires et 250 civils. Costume noir et chemise blanche, Nicolas Sarkozy au teint hâlé descend de l'avion, suivi d'Hervé Morin, ministre de la Défense. Le président est également accompagné des chefs d'état-major de la Marine nationale, de l'air et des armées, respectivement l'amiral Oudot de Dainville, le général Abrial et le général Jean-Louis Gorgelin.
10 h 25. Après « La Marseillaise » interprétée par la musique des équipages de la flotte, le chef des armées passe les troupes en revue : l'école militaire de la flotte, le 3 e Rima (régiment d'infanterie de marine) de Vannes, le centre de contrôle maritime de Brest...
10 h 27. Le président vient saluer les autorités civiles et militaires, dont Gonthier Friederici, préfet du Finistère, Agnès Pinault, sous-préfète de Morlaix... Des élus sont également présents pour accueillir le chef de l'État : des maires des communes avoisinantes, ainsi que les sénateurs finistériens, François Marc et Alain Gérard, et les députés Marylise Lebranchu, Marguerite Lamour et Jacques Le Guen.
10 h 28. Qu'a glissé le président aux trois députés ? « Il a proposé le ministère de la Défense à Marylise Lebranchu (PS) », rigole Jacques Le Guen (UMP). « Plus sérieusement, glisse aussitôt ce dernier, il nous a remerciés d'être venus l'accueillir ».
10 h 29. Sous la conduite du commandant de la base, le capitaine de vaisseau Thouvenin débute la visite des avions et systèmes en service dans la dissuasion nucléaire aéroportée : le Super-Etendard modernisé, le Rafale Marine et le Rafale Air, le dirigeable chargé d'assurer les moyens de transmission et le KC 135, cet avion spécialisé dans le ravitaillement des Mirage 200 N.
10 h 30. Alors qu'on lui donne des explications au pied d'un avion, le téléphone portable de Nicolas Sarkozy sonne. Le président décroche et s'isole à une vingtaine de mètres de ses hôtes. « Veuillez m'excuser », dit-il en revenant trois minutes plus tard.
10 h 38. Un pilote lui présente un missile ASMP (air sol moyenne portée). « Combien de fois Hiroshima ? », lui demande le chef de l'État. « 20 fois », lui répond le pilote.
10 h 42. Nicolas Sarkozy se penche sur un missile ASMP nouvelle génération. « Faites-y bien attention », conseille en plaisantant Nicolas Sarkozy.
10 h 45. Le président s'engouffre à l'intérieur d'une tente militaire, en compagnie d'Hervé Morin et des trois chefs d'état-major. Ils en ressortent au bout d'une trentaine de secondes. Impossible de savoir ce qui s'est dit.
10 h 47. Photo de famille pour le président au milieu des chefs de service, commandants et officiers des différentes flottilles.
10 h 50. Le chef de l'État grimpe dans un hélicoptère pour rejoindre l'Ile-Longue. Il ne fera aucune déclaration.
11 h. L'hélicoptère décolle. Au-dessus de la BAN, le nouveau président de la République n'aperçoit certainement pas les six manifestants antinucléaires cantonnés à l'entrée de la base. Et encore moins, trois des 28 salariés du centre d'appel de France Telecom de Morlaix, qui protestent contre la menace de délocalisation de leur site sur Brest.
Illustration(s) :
Photo de famille pour le chef de l'État au milieu des chefs de service, commandants et officiers des différentes flottilles. %%% Une nouvelle fois, le nouveau président de la République n'a pas été avare en poignées de main.
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Le Télégramme (Bretagne)
Samedi, 7 juillet 2007
Conseil général : les aides dans le canton
Lors de sa séance du 2 juillet à laquelle participait le conseiller général Jacques Le Guen, la commission permanente du conseil général a accordé différentes aides dans le canton.
Culture. Dans le cadre du programme de soutien au fonctionnement des écoles de musique, attribution pour l'année scolaire 2006-2007 à l'Ecole artistique et musicale de Plouescat d'une aide d'un montant de 5.757 € (303 élèves).
Développement économique. Dans le cadre du programme d'aide au maintien du commerce et de l'artisanat de services en milieu rural, attribution à Plouescat d'une subvention d'un montant de 2.740 € pour des travaux de modernisation d'une crêperie-snack.
Enseignement-formation. Attribution au collège Louis-et-Marie-Fichez, de Plouescat d'une dotation spécifique Education physique et sportive d'un montant de 3.390,52 € pour 2007; attribution au collège Saint-Joseph, de Plouescat d'une dotation spécifique Education physique et sportive d'un montant de 4.250,16 € pour 2007, d'une subvention d'un montant de 19.845 € pour différents investissements et du solde du forfait d'externat pour l'année scolaire 2006-2007, soit 16.441,54 €; dans le cadre du soutien à la mobilité internationale des étudiants, attribution à un jeune de Plouescat d'une aide à la mobilité d'un montant de 325 € pour un séjour de trois mois au Royaume-Uni; attribution à deux familles de Plougar et de Plounévez-Lochrist d'aides départementales aux études d'un montant de 306 € et d'un montant de 230 €.
Nautisme. Dans le cadre du programme d'aide à la flottille et à l'équipement des centres nautiques, attribution au centre nautique municipal de Porsguen à Plouescat d'une subvention d'un montant de 4.364 € pour l'achat de chars à voile, de gréements et de voiles, d'Optimists, de planches et d'une mise à l'eau.
Sports et loisirs. Dans le cadre du programme de soutien à l'animation sportive, le conseil général attribue chaque année une aide aux jeunes espoirs sportifs nationaux du département. A ce titre, une aide d'un montant de 305 € a été accordée à un jeune de Plouescat, licencié au club de handball Morlaix-Plougonven HB. Dans le cadre de la répartition, au profit des communes de moins de 5.000 habitants, du Fonds départemental des taxes additionnelles aux droits d'enregistrement, la commission permanente a également proposé que les communes de Lanhouarneau, Plougar, Plounévez-Lochrist et Tréflez perçoivent respectivement les sommes suivantes : 41.322,53 €, 41.700,59 €, 52.564,69 € et 38.759,80 €. Par ailleurs, lors de sa deuxième séance plénière de l'année, le 21 juin, le conseil général a, dans le cadre du programme d'aide à la voirie communale, attribué les aides suivantes pour des travaux de modernisation et d'entretien du réseau : 8.363 € pour la commune de Lanhouarneau, 9.276 € pour celle de Plouescat, 9.639 € pour celle de Plougar, 18.447 € pour la commune de Plounévez-Lochrist et 5.787 € pour Tréflez.
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Ouest-France
Bretagne, mercredi, 4 juillet 2007, p. 8
Finistère
[Christian Ménard secrétaire de la commission de la Défense.]
Christian Ménard secrétaire de la commission de la Défense. Le député UMP de Carhaix/Châteaulin a été élu secrétaire de la commission de la Défense de l'Assemblée nationale.
François Marc et les petites retraites. Dans le cadre d'une question écrite, le sénateur (PS) a évoqué le cas des personnes ayant été obligées de s'occuper d'un membre de leur famille, sans avoir pu ainsi poursuivre leur scolarité. « Ces personnes ont bien souvent eu accès à un emploi peu qualifié et peu rémunéré », explique François Marc, avec pour conséquence une faible retraite. Aussi, l'élu finistérien demande quel dispositif pourrait être mis en place pour compenser ces cotisations insuffisantes.
Jacques Le Guen au bureau du groupe UMP. Le député de la circonscription de Landerneau/Landivisiau vient d'être réélu au bureau du groupe de l'UMP de l'Assemblée nationale. Il y siégeait déjà lors de la précédente législature. Le bureau est notamment chargé d'organiser les travaux des députés de la majorité présidentielle.
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