Cantonales. La droite en ordre de marche
Hier, Jacques Le Guen, président du groupe Alliance pour le Finistère, qui regroupe les élus de droite et du centre du conseil général, a présenté, à Quimper, ses candidats pour les cantonales.
Alliance pour le Finistère soutiendra 25 candidats sur les 26 cantons renouvelables. « Seul Brest centre nous pose problème avec une primaire à droite, commente Jacques Le Guen. Trois candidats se revendiquant de la majorité présidentielle sont en lice sur ce secteur. Au second tour, nous soutiendrons celui qui sera le mieux placé ».
Dix cantons à gagner
Alliance pour le Finistère sait que la partie est loin d’être gagnée. Il faudrait que la droite s’empare de dix cantons supplémentaires pour ravir l’assemblée départementale à la gauche. « C’est faisable, déclare, enthousiaste, Jacques Le Guen qui vante l’esprit d’ouverture d’Alliance pour le Finistère. Ce groupe n’est pas une succursale de l’UMP. On y trouve des centristes et des divers droite. Nous agissons avec pragmatisme en laissant la place aux mieux placés ». Près de lui, le MoDem Michel Canévet, conseiller sortant de Plogastel-Saint-Germain, acquiesce. Après cette présentation stratégique, Jacques Le Guen décoche quelques flèches en direction de l’équipe de Pierre Maille. « Dix ans de socialisme, ça suffit. On assiste à une dérive des dépenses publiques. En dix ans, la masse salariale du département a augmenté de 65 %, sans amélioration pour les habitants ». Dans son programme, Alliance pour le Finistère propose de régler les problèmes énergétiques « qui seront un frein à l’industrialisation ». Il faudra soutenir le développement durable, désenclaver le département en développant, notamment, le très haut débit. « C’est le département qui doit être porteur de ce chantier ». Le groupe propose aussi de recréer la commission mer du conseil général, supprimée en 1998. Il dénonce aussi l’attitude de la majorité dans la gestion du revenu de solidarité activ e. « Elle n’en veut pas. Par pure raison idéologique ».
Les cantons toujours d’actualité ?
Quant à la proposition du rapport Attali de supprimer les départements français, Jacques Le Guen parle de « mauvais copié-collé de précédents rapports. Les cantons sont devenus des circonscriptions électorales, c’est un fait. Mais c’est un gage de représentativité de toute la population au département, il ne faut pas l’oublier ».
Didier Déniel
Les candidats
Briec-de-l’Odet : Yvonne Guillou ; Brest-Bellevue : Paul Lossec ; Châteaulin : Jacques Gouerou ; Châteauneuf-du-Faou : Hervé Irvoas ; Douarnenez : Philippe Paul ; Guipavas : Marion Le Pache ; Huelgoat : Georgette Tanguy ; Landerneau : Marie-Françoise Le Guen ; Landivisiau : Georges Tigreat ; Le Faou : Henri Morvan ; Lesneven : Jérôme Ronvel ; Morlaix : Agnès Le Brun ; Ouessant : Michel Quantin ; Plogastel-Saint-Germain : Michel Canévet ; Ploudiry : Jean-Marie Keroas ; Plouigneau : Jean-Paul Minec ; Pont-Aven : Gérard Martin ; Quimper 1 : Jean-Yves Bozec ; Quimper 2 : Allain Le Roux ; Quimper 3 : Marie-Christine Coustans ; Quimperlé : Francis Jégou ; Saint-Renan : Bernard Foricher ; Scaër : Jeanne-Yvonne Triché ; Sizun : Didier Soubigou ; Taulé : Raymond Mercier.
Monsieur le député,
Allez vous vous rendre complice de ce déni de démocratie et de ce mensonge du président Sarkozy.
Je ne crois pas qu'il ait été élu sur ce seul point et au 1er tour la grande majorité des suffrages s'étaient portés sur des candidats favorables au référendum. Peut-être aurons nous l'agréable surprise de constater qu'il reste un peu d'esprit gaulliste aux parlementaires de droite Finistériens.
A des fins d'informations des signataires de la pétition pour un référendum, nous souhaiterions avoir une réponse sur votre attitude de vote au congrès le 4 février prochain.
Qui a dit : «A chaque grande étape de l'intégration Européenne, il faut donc solliciter l'avis du peuple» ?
Citation intégrale : Nicolas Sarkozy, 9 mai 2004, Conseil national de l'UMP, Aubervilliers :
« Si l'Europe reste la seule affaire des responsables politiques et économiques, sans devenir la grande affaire des peuples, reconnaissons que l'Europe sera, à plus ou moins brève échéance, vouée à l'échec.
Bien sûr, l'Europe doit être au service des peuples, chacun peut le comprendre. Mais l'Europe ne peut se construire sans les peuples, parce que l'Europe, c'est le partage consenti d'une souveraineté et la souveraineté, c'est le peuple. A chaque grande étape de l'intégration Européenne, il faut donc solliciter l'avis du peuple. Sinon, nous nous couperons du peuple.
Si nous croyons au projet Européen comme j'y crois, alors nous ne devons pas craindre la confrontation populaire.
Si nous n'expliquons pas, si nous ne convainquons pas, alors comment s'étonner du fossé qui risque de s'amplifier chaque jour davantage entre la communauté Européenne et la communauté Nationale ? »
Rédigé par : http://www.nousvoulonsunreferendum.eu/ | 31 janvier 2008 à 01:35