Pour le maintien de l'activité d'allogreffes pédiatriques au CHU de Brest, ils sont tous déjà intervenus, à titre individuel. Là, « craignant une décision négative », les huit parlementaires finistériens, de droite et de gauche, se sont unis. Les députés Patricia Adam, Marguerite Lamour, Marylise Lebranchu, Jacques Le Guen, Annick Le Loch, Gilbert Le Bris, Christian Ménard et Jean-Jacques Urvoas, et les sénateurs Yolande Boyer, François Marc, Alain Gérard et Louis Le Pensec ont envoyé une lettre commune à Roselyne Bachelot, ministre de la Santé, lui demandant un « arbitrage en faveur du maintien ». « Aucun argument médical, social, ni même économique ne justifie la fermeture »
Ils rappellent les nombreux soutiens : rassemblements populaires, pétition qui a recueilli 70 000 signatures. Et l'avis favorable au maintien émis le Comité régional d'organisation sanitaire en novembre. Pourquoi transférer « un service performant et reconnu » à Rennes, à 250 km de Brest ? « Pourquoi les populations du Finistère et des Côtes d'armor et d'une partie du Morbihan devraient-elles être pénalisées par leur éloignement géographique ? » Les enfants, malades de leucémie, seraient éloignés de leurs proches. Ce serait un « gouffre financier » pour les familles... et pour la Sécurité sociale « qui devra prend en charge les transports sanitaires ». »
Ils regrettent : « Il semble que le dossier de schéma interrégional d'hospitalisation sanitaire ait été monté en toute opacité, sans que les arguments du CHU de Brest aient été entendus. »
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