Le patron des députés Nouveau Centre, François Sauvadet, a prévenu mercredi qu'il "n'excluait pas" des votes négatifs au sein du groupe NC sur la réforme des institutions, en seconde lecture et au Congrès, si le projet de loi "n'évolue pas favorablement" au Sénat.
"Je n'exclus pas que notre vote évolue si nous n'obtenons pas des modifications substantielles et si le texte n'évolue pas favorablement au Sénat", a-t-il déclaré à quelques journalistes dans les couloirs de l'Assemblée nationale.
Lors de l'adoption du texte, mardi en première lecture à l'Assemblée nationale, 6 députés NC (sur 23) se sont abstenus pour exprimer "leurs réticences sur le texte".
Selon M. Sauvadet, le contingentement du droit d'amendement constitue un "vrai problème politique". De même, les élus NC déplorent que le gouvernement n'ait pas tenu sa promesse d'inscrire dans la Constitution la règle d'or de l'équilibre budgétaire annuel.
De leur côté, plusieurs députés UMP ayant voté contre le projet de loi (13 au total) ont affirmé mercredi que ce vote serait "définitif" lors du Congrès.
Le nombre d'opposants au texte, au sein de l'UMP, "va plutôt croître que baisser" d'ici au vote final au Congrès, où la barre des 3/5èmes des suffrages exprimés est requise, a affirmé le villepiniste Jacques Le Guen.
"Nous ne fléchirons pas, on ne nous fera pas changer d'avis", a-t-il prévenu, en compagnie de François Goulard, en espérant que ses cinq collègues UMP qui se sont abstenus mardi les rejoignent pour voter contre le texte au final.
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