Jacques Le Guen a été élu chef de file UMP pour les régionales. Bernadette Malgorn qui ne s'est toujours pas déclarée, fait aussi campagne... Le patron de l'UMP, Xavier Bertrand est prié, par les élus bretons de la majorité, de clarifier sa position.
Jacques Le Guen, candidat à la candidature, a été élu par les militants UMP, en mars dernier. Il devait pouvoir entamer sa campagne pour les régionales. Il n'en est rien! Hier soir, le chef de file, légitimé par la base, réunissait sénateurs et députés UMP bretons au Sénat. Ce n'était pas la foule. L'heure n'était pas la bonne, selon les uns. D'autres étaient excusés, retenus par des travaux en commissions ou dans leur circonscription. Peu importe, d'ailleurs. Ce qui transpire, c'est plutôt le malaise.
«Une candidate plus ou moins déclarée»
La situation de Jacques Le Guen est pour le moins inconfortable. À l'Ouest, la majorité navigue à vue. «On ne peut continuer à avoir un candidat élu par les militants, s'insurge le Finistérien, et une candidate plus ou moins déclarée, soutenue, laisse-t-elle entendre, par Xavier Bertrand et d'autres membres de la direction du parti», voire de l'Élysée, soufflent certains. Pour l'heure, Bernadette Malgorn, ex-préfète de Région, ne sort pas du bois. Clarification de la situation: telle est la revendication exprimée, hier soir à Paris, par les Bretons de la majorité.
Les élus bretons veulent être entendus
Tout le groupe parlementaire UMP, souligne Jacques Le Guen, a décidé, hier, de remonter au créneau auprès de Xavier Bertrand. Un rendez-vous avait déjà été demandé. «On attend toujours la réponse», déplore le Finistérien. Cette fois, ils veulent être entendus. C'est un Jacques Le Guen «conquérant» qui a pris ensuite, hier soir, le chemin de l'UMP, où se réunissaient tous les chefs de file aux régionales. «Jusqu'à preuve du contraire dit-il, je suis le candidat de l'UMP. Je suis toujours en lice. Maintenant, il va falloir que XavierBertrand dise exactement ce qu'il souhaite, afin que l'on puisse se mettre en ordre de bataille. On ne peut pas attendre comme cela», s'impatiente Jacques LeGuen. Pas simple, dans ces conditions, d'être «conquérant». Le Morbihannais François Goulard appelle aussi à la clarification. «Il y a un chef de file désigné et quelqu'un qui explique que sa démarche est soutenue en haut lieu et qui se promène dans les fourgons des ministres. Il faut que l'on sache à quel saint se vouer». Pour le Costarmoricain Marc LeFur, «il faut mettre tout le monde autour de la table, très sereinement». Pas sûr que la sérénité fasse partie du programme. XavierBertrand va devoir clarifier. C'est-à-dire trancher.
«Une candidate plus ou moins déclarée»
La situation de Jacques Le Guen est pour le moins inconfortable. À l'Ouest, la majorité navigue à vue. «On ne peut continuer à avoir un candidat élu par les militants, s'insurge le Finistérien, et une candidate plus ou moins déclarée, soutenue, laisse-t-elle entendre, par Xavier Bertrand et d'autres membres de la direction du parti», voire de l'Élysée, soufflent certains. Pour l'heure, Bernadette Malgorn, ex-préfète de Région, ne sort pas du bois. Clarification de la situation: telle est la revendication exprimée, hier soir à Paris, par les Bretons de la majorité.
Les élus bretons veulent être entendus
Tout le groupe parlementaire UMP, souligne Jacques Le Guen, a décidé, hier, de remonter au créneau auprès de Xavier Bertrand. Un rendez-vous avait déjà été demandé. «On attend toujours la réponse», déplore le Finistérien. Cette fois, ils veulent être entendus. C'est un Jacques Le Guen «conquérant» qui a pris ensuite, hier soir, le chemin de l'UMP, où se réunissaient tous les chefs de file aux régionales. «Jusqu'à preuve du contraire dit-il, je suis le candidat de l'UMP. Je suis toujours en lice. Maintenant, il va falloir que XavierBertrand dise exactement ce qu'il souhaite, afin que l'on puisse se mettre en ordre de bataille. On ne peut pas attendre comme cela», s'impatiente Jacques LeGuen. Pas simple, dans ces conditions, d'être «conquérant». Le Morbihannais François Goulard appelle aussi à la clarification. «Il y a un chef de file désigné et quelqu'un qui explique que sa démarche est soutenue en haut lieu et qui se promène dans les fourgons des ministres. Il faut que l'on sache à quel saint se vouer». Pour le Costarmoricain Marc LeFur, «il faut mettre tout le monde autour de la table, très sereinement». Pas sûr que la sérénité fasse partie du programme. XavierBertrand va devoir clarifier. C'est-à-dire trancher.
- Catherine Magueur
Commentaires