« Je suis très satisfait. Nous avons clarifié les choses. Je suis le candidat investi par l'UMP et j'ai été conforté dans cette optique. Il n'y en aura pas d'autre, et personne ne sortira du chapeau au dernier moment, assure le député de Landerneau, il faut arrêter de mélanger le débat national avec les régionales. Ce n'est pas Sarkozy contre Villepin. Les régionales ne sont pas un débat parisiano-parisien. Le sujet, c'est un programme pour la Bretagne et les Bretons ». « Du lourd contre Le Drian » Un sentiment partagé par son collègue finistérien Christian Ménard : « C'est une question de démocratie. Jacques Le Guen est la personne choisie par les militants. L'UMP respecte ce vote ». Une clarification des choses ? Pas si sûr. Pour Marc Le Fur, « la tête de liste sera désignée à l'automne ». Jacques Le Guen, précise le député costarmoricain, « a été confirmé dans son rôle de chef de file, à charge pour lui d'organiser un échange avec Bernadette Malgorn ». Les deux candidats « rivaux » se sont parlés au téléphone la semaine dernière. Leur rencontre devrait avoir lieu dès le mardi 21 juillet. « Nous allons lui présenter notre programme », promet Jacques Le Guen. Plusieurs parlementaires bretons souhaitent que cette rencontre ouvre la voie à une alliance. « On a besoin de tout le monde » rappelle Marc Le Fur. « Nos deux candidats ont du talent et tous deux une légitimité, on doit trouver un terrain d'entente », plaide Marguerite Lamour, député du Nord-Finistère. Philippe Paul la rejoint : « Il y a deux candidats, ce sont de bons candidats. Il faut qu'ils se rencontrent pour faire quelque chose en commun ». Le sénateur maire de Douarnenez rêve d'un tandem : « Le Guen-Malgorn face à Le Drian, ce serait du lourd ». Le Guen-Malgorn. Malgorn-Le Guen, toute la question serait de savoir dans quel ordre. Et, manifestement, Paris attend des UMP Bretons qu'ils tranchent eux-mêmes, avant la réunion de la commission nationale d'investiture en octobre.Paris n'imposera pas une tête de liste aux régionales. Le patronde l'UMP demande aux deux rivaux bretons de se parler.
Commentaires