Le Gouvernement doit poursuivre les réformes qui soutiennent l’emploi et l’activité économique. C’est dans cette perspective que s’inscrit la réforme de la taxe professionnelle, qui est en effet dénoncée depuis très longtemps comme un frein aux investissements et à l’industrie de manière générale. Cette réforme bénéficiera aux entreprises brestoises et finistériennes.
Justement, pour éviter de pénaliser l’investissement des collectivités territoriales et des établissements publics de coopération intercommunale, alors même que 2010 sera une année neutre, le projet de loi de finances pour 2010 prévoit une compensation du manque à gagner correspondant à la suppression de la taxe professionnelle.
Les collectivités territoriales qui financent les trois quarts des investissements publics pourront continuer à investir dans les équipements publics, d’autant plus que les taux d’intérêt sont encore bas.
De plus, le grand emprunt national décidé par le Président de la République financera la relance économique, à travers des projets dont certains concerneront la Bretagne.
En ce qui concerne la Défense nationale, sujet mineur aux yeux des socialistes, il convient de rappeler que Brest a été consacrée première Base de Défense en France avec 18 000 personnels.
Pour ce qui est de l’avenir de Brest et de son futur statut de métropole, il faut souligner que le Pays de Brest, qui rassemble 89 communes occupant une grande partie du Nord-Finistère, ne compte que 374 740 habitants. On est loin des 500 000 habitants et encore loin des 450 000 !
A moins que les socialistes brestois aient l’idée de transformer la moitié du Finistère en une seule Ville-Métropole !
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