Jacques LE GUEN vient d’appeler l’attention de Madame KOSCIUSKO MORIZET, Ministre de l’Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement sur la campagne de communication de France Nature Environnement placardée dans le métro parisien et dénonçant les OGM et les pesticides.
Il considère que cette campagne caricaturale est un mauvais coup pour la Bretagne. Les élus bretons, les professionnels du tourisme et les agriculteurs qui participent au plan de lutte contre les algues vertes depuis plusieurs années sont scandalisés.
Au moment où va s’ouvrir le Salon de l’agriculture, cette campagne de dénigrement est une véritable attaque en règle contre l’agriculture bretonne.
Jacques LE GUEN constate que plusieurs organismes interprofessionnels agricoles ont d’ailleurs saisi la justice pour faire interdire ces affIches.
Il s’interroge de savoir si cette campagne n’a pas pour objectif d’anéantir le travail engagé depuis février 2010 entre l’agriculture bretonne, l’Etat et la région pour limiter au maximum les fuites d'azote dans les sols grâce notamment, à une meilleure valorisation des effluents d’élevage.
Jacques LE GUEN se demande si l'Etat doit continuer de subventionner « France Nature Environnement » : Va-t-on continuer de donner les moyens financiers à ce mouvement lui permettant de dénigrer l’ agriculture bretonne ?
Monsieur,
je tiens à m'indigner des propos tenu à l'encontre de France Nature Environnement, en tant que breton j'approuve la subvention donnée à celle-ci par l'état et il ne vous appartient pas de parler pour l'ensemble des habitants de notre région.
Les affiches incriminées ne mentionnent en rien ni la Bretagne ni ses agriculteurs, il se pourrait que ce soit en Normandie, ainsi le fait que vous et d'autres comme Mr Le Drian preniez parti ouvertement pour des sanctions à l'encontre de FNE met en lumière les problèmes bretons alors qu'il faudrait plutôt incriminer des politiques inefficaces, la loi des lobbies agricoles ou l'amendement honteux porté par Mr Le Fur.
Les pertes en terme d'image de notre région, attractive jusqu'alors de par son environnement préservé, viennent de l'insuffisance des politiques régionales, locales et nationales en faveur de la sauvegarde de l'environnement, les fuites en avant productivistes, et les usines à gaz, fussent-elles de Guipavas, ne redoreront pas un blason salis par des algues vertes, fraction visible de la pollution des eaux de surface.
Rédigé par : Laurent Desmarets | 21 février 2011 à 20:09