Au terme de ce premier tour des élections cantonales, je prends acte des résultats décevants de la majorité présidentielle.
Il n’est pas indispensable d’attendre le second tour de ces élections cantonales pour analyser le message d’inquiétude et d’impatience que les Français viennent de nous adresser.
Le taux record d'abstention qui est nettement supérieur à celui des élections régionales de 2010 témoigne d’une crise profonde dans laquelle est plongé notre pays. De plus, une très forte majorité des électeurs qui se sont déplacés l’ont fait pour mettre dans l’urne un bulletin de vote contre le gouvernement. La majorité présidentielle va droit dans le mur.
Face à ce vote de défiance des Français pour la majorité, le vote de ce soir doit renforcer la détermination de la majorité à améliorer la vie des Français et préparer l’avenir de notre pays.
Les français en ont assez des déclarations incantatoires et de la multiplication des dérapages verbaux, ils attendent des résultats concrets. La forte poussée du Front National est un avertissement extrêmement préoccupant.
Dans le Finistère la situation de la majorité présidentielle n’est pas meilleure.
Je constate qu’à Brest les résultats de la majorité présidentielle sont dramatiques. Sur ces 28 cantons renouvelables dans le Finistère, 24 étaient détenus par la gauche. S’il n’y a pas de sursaut au second tour, je crains que la Gauche conserve sa majorité écrasante au Conseil Général.
Dans ce contexte difficile pour la majorité, je dois me féliciter du résultat obtenu par Gildas Bernard dans le canton de Plouescat.
Touché par le cumul des mandats, je suis heureux de la victoire dès le premier tour de Gildas Bernard. Il va me succéder au conseil général du Finistère avec la légitimité que lui donne un score de près 60% des voix dès le premier tour.
A travers notre pays, le second tour doit être celui du rassemblement et du désistement en faveur du candidat républicain le mieux placé pour battre la gauche.
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