cantonales : Une vraie claque pour la majorité présidentielle !

Au terme de ce  second tour des élections cantonales, je constate une abstention massive d’environ 56% est supérieure aux 53,77% des régionales de 2010. Il s’agit donc de la plus faible mobilisation électorale de la Vème République (hors référen-dums). Cette démobilisation  n’est que l’expression d’une déconnexion profonde en-tre le politique et les Français. La majorité présidentielle n’obtiendrait globalement qu’un tiers des voix.Nos compatriotes qui se sont déplacés aux urnes ont voulu signifier que la politique du Gouvernement était  de plus en plus impopulaire, mal comprise  et surtout perçue comme inefficace. 
De plus, la campagne électorale entre les deux tours a été brouillée par la multiplica-tion des dérapages verbaux et des positions ambiguës de l’UMP. 
Les déclarations de Monsieur GUEANT, Ministre de l’intérieur sur l'islam en France ont déclenché une nouvelle polémique. 
L’annonce incontrôlée d’une hausse des tarifs de l'électricité en France de 30% sur cinq ans et  l'ambiguïté de l'UMP sur le FN ont eu des effets catastrophiques sur les résultats des candidats de la majorité. 
La gauche vient de  conquérir plusieurs départements. Ces résultats  confirment clai-rement l’affaiblissement de la majorité.Le résultat de ce soir est une vraie claque pour la majorité. 
Cette élection est  le dernier rendez-vous du suffrage universel avant  les  présiden-tielles en 2012. Il faudrait que le Gouvernement tire les conclusions de ces résultats avec responsabilité.

Comments

[Rédigé par : serruriers]

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[Rédigé par : Charles]

Il n’y a pas de pire sourd que celui qui ne veut pas entendre. Les hommes politiques n’admettent jamais qu’ils aient pu se tromper ou qu’ils se sont fourvoyés. C’est dommage, ils y gagneraient en crédibilité et en sympathie.
J’avais beaucoup d’estime, et pour tout dire de l’amitié pour François Baroin par exemple ou encore pour Jean François Copé. J’ai éprouvé de la pitié quand je les ai vus se contorsionner pour défendre des idées qu’ils subissaient mais qu’ils n’approuvaient pas. Aujourd’hui, ils me font honte à vouloir justifier l’injustifiable. Et combien d’autres avec eux, prisonniers des « éléments de langage » élaborés dans le petit cercle fermé des conseillers du grand chef, complètement coupé des réalités du quotidien des français. Oui j’ai honte. Oh pas du grand chef lui-même. Il y a bien longtemps que mon opinion est faite à son sujet, bien avant 2007 d’ailleurs et l’on ne peut me reprocher d’avoir contribué à le porter là où il est, mais de tous ceux qui n’osent pas dire ce qu’ils pensent, ce qu’ils savent et qui attendront encore avant de le renier quand le mal sera fait et qu’il sera trop tard. Ils seront balayés avec lui à moins…. A moins qu’ils retrouvent enfin le chemin de l’honneur. Je salue le courage des quelques parlementaires qui n’ont pas hésité à faire entendre leur différence. J’espère qu’ils seront de plus en plus nombreux, dans l’année qui vient, à surmonter leur couardise passée et à rejoindre ceux qui comme Jacques Le Guen ou François Goulard, ont eu la clairvoyance et le courage d’affirmer leurs convictions, pour éviter le pire au Pays.