CONSEIL REGIONAL
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Extrait d'un article paru dans le journal "Marianne"
Autres déçus du sarkosysme à droite, les élus de Bretagne, quand ils ont appris que Nicolas Sarkozy avait proposé à Jean Yves le Drian, président PS de la région, le poste de ministre de la Défense. « Très contrarié » à l'annonce de la nouvelle, Jacques Le Guen, député UMP du Finistère, va devoir recoller les pots cassés : « Comment voulez-vous rester crédible au sein de l'opposition du conseil régional si Nicolas Sarkozy appelle le président PS ? Ce n'est pas comme ça que nous regagnerons la Bretagne », s'énerve-t-il, en rappelant que « l'ouverture a ses limites. En 1974 et 1988, ça a échoué ». Un peu dépité, le député UMP préfère encore ironiser sur la situation : « Bientôt, il vaudra mieux être socialiste et battu pour avoir une responsabilité politique qu'être de la majorité et avoir gagné ! C'est peut-être ça la rupture, je ne sais pas ». Devant ce crime de lèse-Sarkozy caractérisé, Jacques Le Guen assume : « La liberté de parole existe encore dans ce pays ».
Les grognards chiraquiens chassent en meute : Chronique sur "RTL" jeudi 28 juin 2007
( Pour écouter : appuyez 2 fois sur le carré vert)
Article paru dans le journal " le Parisien" du 27 juin 2007
COULOIRS
Certains députés, bien que réélus, étaient nostalgiques hier lors de la rentrée parlementaire. Parmi eux, Jacques Le Guen, député UMP du Finistère, qui laissait échapper un soupir de nostalgie : « Je suis orphelin de Chirac »...
Ouverture du Gouvernement : Jacques LE GUEN cité dans "Libération"
A l'UMP, la vague des bleus à l'âme : avec l'échec relatif du second tour, l'ouverture à gauche passe mal chez les élus de droite.
Tous compatissent avec la députée du Haut-Rhin Arlette Grosskost qui se préparait à entrer en campagne contre Bockel dans la course à la mairie de Mulhouse. «Il faut comprendre les élus locaux, souligne le député de Savoie Michel Bouvard, quand ils voient Sarkozy récompenser des gens contre qui ils se battent depuis des années : le sol se dérobe sous leurs pieds.» Quand il a appris hier que le chef de l'Etat avait offert au président socialiste de la région Bretagne, Jean-Yves Le Drian, le portefeuille de la Défense, le député du Finistère Jacques Le Guen reconnaît avoir été «choqué».
Jacques le Guen s'exprime dans "Le Monde"
"L'ouverture difficile à accepter pour les députés UMP"
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Les Bretons n'ont pas été moins surpris d'apprendre par la presse régionale que Jean-Yves Le Drian, le président (PS) de la région Bretagne, avait été approché à plusieurs reprises après le second tour pour se voir proposer le ministère de la défense, attribué à Hervé Morin dans le gouvernement Fillon 1.
M. Sarkozy est allé jusqu'à décrocher lui-même son téléphone, après plusieurs refus successifs, pour lui en formuler l'offre. Jacques Le Guen, député du Finistère, ne décolère pas. "Déjà qu'en Bretagne on est en vrac, comment voulez-vous qu'on arrive à reconquérir la région si le président de la République fait lui-même des avances au président de région ? Je ne sais pas si c'est ce qu'on appelle l'ouverture mais, en tout cas, c'est une sacrée rupture..."
