Jacques Le Guen, Conseiller Régional de Bretagne

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Vivement dimanche !

Pour une cinquantaine de députés de la majorité UMP et Nouveau Centre, le travail dominical engage trop gravement la structure de la société pour ne pas faire l'objet d'une réflexion profonde et sérieuse.

L'extension de l'ouverture dominicale des commerces n'est évidemment pas consensuelle, et pose, à l'inverse, de graves questions. Si, de fait, il ne peut s'agir d'interdire le travail dominical régulièrement pratiqué aujourd'hui, on doit, préalablement à toute volonté de libéraliser l'ouverture le dimanche, poser a minima trois questions.

Quel intérêt économique ? Il est dit qu «ouvrir les magasins le dimanche, c'est créer 30 000 emplois». À cela, plusieurs études, dont celle du Conseil économique et social, répondent que l'acte d'achat ne serait que transféré de la semaine au dimanche. Les sites qui ouvrent le dimanche perdent ainsi 30 % de leur activité du samedi. Les 30 000 emplois «créés» ne seraient que transférés de la semaine au week-end. D'autres études montrent qu'à consommation égale, un emploi du dimanche supprimera trois emplois de la semaine. La menace portera également sur ceux qui travaillent déjà ce jour-là, notamment les multiples petits commerces de proximité dans nos centres-villes ou dans nos centres-bourgs en milieu rural.

La logique économique implique un lien entre augmentation de la consommation et celle du pouvoir d'achat. Or la hausse de celui-ci ne se décrète pas par l'ouverture des magasins le dimanche. À l'instar des heures de temps libre dégagées par les 35 heures, l'ouverture des magasins le dimanche risquerait plutôt de créer des frustrations et du surendettement.

Quel impact sur notre société ? «Ouvrir les magasins le dimanche, c'est donner une liberté supplémentaire aux individus, un jour de consommation en plus par semaine !» Et voilà comment on passe du dimanche chômé, acquis social obtenu de haute lutte au XIXe siècle, au dimanche chômé, menace pour la liberté individuelle des consommateurs. «Si nos concitoyens ont envie d'acheter le dimanche, qu'ils achètent ! Ouvrez tous les jours, le marché reconnaîtra les siens.» L'argument est difficilement recevable : les consommateurs y sont plus souvent favorables que ceux qui pourraient être appelés à travailler ce jour-là ! Or ouvrir les magasins le dimanche ne touchera pas que les commerçants. Il faudra trouver des modes de garde pour les enfants. Qu'en sera-t-il des services bancaires indispensables à l'activité commerciale ? Faudra-t-il livrer les magasins le dimanche ? Le travail le dimanche ne se fera que sur volontariat, nous dit-on. Comment peut-on y croire ? Chacun sent très bien que l'ouverture des commerces le dimanche est un «pied dans la porte» en vue d'une ouverture générale de l'activité professionnelle. Qu'en sera-t-il alors de toutes les activités dominicales, non seulement des cultes, mais également les activités sportives, associatives, familiales… ? N'est-il pas préférable de limiter la consommation pour conserver ces moments de fraternité qui donnent à la vie son sens ? Le travail le dimanche, c'est une menace pour la vie familiale, amicale et associative. Pourquoi mettre en danger ce moment essentiel ?

Quel sens donner à une telle revendication ? C'est en effet là qu'est la vraie question. L'homme contemporain est-il uniquement un «individu consommateur» ou est-il encore l'animal social que définissait Aristote ? S'il n'est que consommateur, ouvrons les magasins le dimanche sans limite. Si l'homme se construit par les relations qu'il tisse avec ses semblables, posons-nous la question de maintenir un jour dans la semaine en vue de faciliter cette construction.

«Les Français qui le veulent pourront ne pas consommer le dimanche. Il n'y a aucune obligation, mais une nouvelle offre proposée», affirment enfin les partisans de l'ouverture. Peut-être.

Sans tomber dans l'excès d'une réglementation trop lourde, il est ici nécessaire de fixer des limites au travail dominical. La préservation de la gratuité des relations est à ce prix ; et sans doute également la préservation de la vie familiale, qui n'a vraiment pas besoin d'être affaiblie !

Ce texte est cosigné par d'autres députés de la majorité présidentielle : Philippe MEUNIER, Jean-Paul ANCIAUX, Thierry BENOÎT, Jean-Claude BOUCHET, Françoise BRANGET, Xavier BRETON, Yves BUR, Jean-François CHOSSY, Dino CINIERI, Jean-Yves COUSIN, Jean-Louis CHRIST, Marie-Christine DALLOZ, Laure de LA RAUDIERE, Lucien DEGAUCHY, Jean DIONIS DU SEJOUR, André FLAJOLET, Daniel GARRIGUE, Hervé GAYMARD, Philippe GOSSELIN, Michel GRALL, Jean-Pierre GRAND, Arlette GROSSKOST, Antoine HERTH, Michel HUNAULT, Guenhael HUET Fabienne LABRETTE-MENAGER, Marguerite LAMOUR, Jacques LE GUEN, Céleste LETT, Lionnel LUCA, Jean-Philippe MAURER, Christian MENARD, Didier MESLOT, Jean-Marie MORISSET, Jean-Marc NESME, Étienne PINTE, Jean-Luc REITZER, Jacques REMILLER, Bernard REYNES, Michel SORDI, Alain SUGUENOT, Éric STRAUMANN, Michel TERROT, Jean UEBERSCHLAG, Christian VANNESTE, Patrice VERCHERE, Michel VOISIN, Marie-Jo ZIMMERMANN.

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Le plein emploi est-il vraiment possible?

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Nouvelle baisse du chômage au mois d'avril.

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Y a t-il des problèmes d'emploi dans la circonscription ?


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Le taux de chômage n'est-il pas manipulé ?



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Taux de chômage dans le Finistère

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Taux de chôame dans le Finistère est d'un peu plus de 7,5 % 

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Repères de l'action gouvernementale

  • assouplissement des 35 heures avec une double préoccupation : améliorer la compétitivité des entreprises et permettre aux salariés qui le souhaitent de travailler plus pour gagner plus ;

  • bataille pour l'emploi : 380 000 demandeurs d'emploi en moins depuis février 2005, un taux de chômage de 8,4 % en février 2007 ;

  • développement des services à la personne (130 000 créations d’emplois dans ce secteur en 2006) ;

  • création du contrat nouvelles embauches (CNE) pour encourager l’embauche dans les très petites entreprises (moins de 20 salariés) : 745 000 CNE signés depuis août 2005 ;

  • favoriser le retour à l’emploi durable des personnes les plus éloignées de l’emploi :

- création de deux contrats spécifiques : le contrat d’avenir dans le secteur non marchand, et le contrat d’insertion-revenu minimum d’activité (CI-RMA) dans le secteur marchand,

- instauration d’une prime de 1000 euros pour les bénéficiaires de minima sociaux qui reprennent un emploi.

  • mise en place du contrat de transition professionnelle (CTP) → expérimentation depuis avril 2006 au niveau de 7 bassins d'emploi, dont celui de Morlaix, dans les entreprises de moins de 1000 salariés ;

  • mesures en faveur de l'emploi des jeunes et des seniors ;

  • reconnaissance d’un droit des salariés de se former tout au long de la vie professionnelle.

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Jacques Le Guen demande une plus grande efficacité du système de placement des demandeurs d’emploi

Jacques Le Guen, député UMP du Finistère, est intervenu dans la  dans la discussion générale du projet de loi habilitant le Gouvernement à prendre, par ordonnance, des mesures d’urgence pour l’emploi.

Partisan d’une mobilisation accrue du service public de l’emploi et s’appuyant sur les dispositifs existant à l’étranger, le député a relevé les retards pris par notre pays dans le renforcement des liens entre indemnisation et placement ainsi que dans le recherche d’une meilleure efficacité de notre système de placement.

Sur le 1er point, il a en particulier souhaité une amélioration des dispositifs individualisés d’accueil et de suivi des demandeurs d’emploi. Il a insisté sur le besoin de sécurité des salariés, notamment de ceux qui disposent de revenus modestes. Ce besoin de sécurité doit reposer sur la possibilité d’actualiser ses compétences et d’en acquérir de nouvelles ainsi que sur un accompagnement des transitions d’un emploi à l’autre.

Jacques Le Guen a aussi rappelé la nécessaire subordination du versement des allocations de chômage à la recherche active d’un emploi, regrettant que les décrets d’application des mesures prévues en ce sens dans la loi de programmation pour la cohésion sociale n’aient pas encore été publiés.

Concernant la recherche d’une meilleure efficacité du système de placement, le député a demandé une modernisation des structures publiques de placement dans le sens d’une logique de prestations de services s’appuyant sur une culture de résultat. Il s’est également prononcé en faveur d’un développement de la concurrence entre l’ANPE et les opérateurs privés de placement, au bénéfice du demandeur d’emploi, s’inspirant là de l’exemple allemand.

Concluant son propos, Jacques Le Guen a exprimé sa satisfaction que le Gouvernement ait fait de cette question de la modernisation du service public de l’emploi un des objectifs majeurs de sa politique. »

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