Quimper : l 'UMP Ramonet sur la défensive face à Poignant
L'ex-maire socialiste tente de reconquérir la mairie perdue par la gauche en 2001.
L'UMP a fait le ménage à Quimper : trois adhérents ont été exclus fin février du parti majoritaire pour avoir glissé quelques peaux de banane sous les pas de Marcelle Ramonet, la tête de liste investie par l'état-major parisien. Dans la capitale de la Cornouaille, la candidature de cette commerçante de 58 ans ne plaît pas à tout le monde dans les rangs de la majorité. Ainsi, Alain Gérard, sénateur et maire UMP sortant, aurait-il préféré que l'investiture soit accordée à Allain Le Roux, l'un de ses adjoints. Mais à l'automne dernier, la commission des investitures a tranché et ce, malgré la défaite de Marcelle Ramonet aux législatives, avec notamment un petit score de 43,3 % dans la ville-centre. «La campagne se déroule parfaitement bien», affirme néanmoins la candidate.
Reste qu'à droite, la division est manifeste. Pour preuve, la liste MoDem conduite par Isabelle Le Bal, adjointe à la culture de l'équipe sortante. «Je leur ai tendu la main mais ils l'ont refusée» , regrette Marcelle Ramonet. «Il est important d'affirmer une identité centriste à Quimper» , répond Isabelle Le Bal. Dans ces conditions, dans les rangs de l'UMP locale, nombreux sont ceux qui déplorent que Paris ait imposé une candidate sarkozyste. «Nous sommes dans une terre social-démocrate et qui n'intègre pas le discours ultralibéral», analyse le chiraquien Jacques Le Guen, député UMP du Finistère.
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