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Jacques LE GUEN avec Dominique DE VILLEPIN à l'Assemblée Nationale sur l'OTAN



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Comme un léger malaise à l’Hôtel de Lassay

UnenorgTapis rouge hier à Paris pour le colonel Kadhafi. Le député UMP du Finistère, Jacques Le Guen était à l’Hôtel de Lassay. L’« escale » du leader libyen aura duré une heure. Récit.
12 h 45. L’homme descend d’une limousine blanche. Sans ses amazones. Tapis rouge ! Garde républicaine et poignée de main avec Bernard Accoyer, le président de l’Assemblée. Une petite quarantaine de députés et sénateurs, a pris place, dans la salle des fêtes, sous les ors de la République. Un homme de l’Ouest a l’œil : l’UMP Jacques Le Guen. Le Finistérien regarde Kadhafi, cheveux noirs, costume noir, chemise verte. Vert aussi était « le pin’s accroché sur sa veste, un badge aux formes de l’Afrique ». Le premier rang de l’auditoire a droit à une poignée de main du dirigeant libyen. Qu’on le veuille ou pas, quand on est là, on n’a pas le choix. Le breton Marc Le Fur aura ainsi serré la main de Kadhafi...
« Un ego comme ça ! »
Deux hommes, deux fauteuils sur une petite estrade. Kadhafi trempe ses lèvres dans une tasse de thé, tandis que le président de l’Assemblée rappelle que « la France est le pays de la Déclaration des droits de l’Homme ». Ce n’est peut-être pas tombé dans l’oreille d’un sourd ! Silence dans les rangs qui n’étaient qu’UMP, puisque l’opposition a boycotté la séance. Enfin, même pas de tous les élus UMP puisque Jean-François Copé - qui apporte « son soutien total à l’initiative » ! - est retenu pour une importante réunion... Il y a comme un malaise dans la majorité. N’allez surtout pas dire à Jacques Le Guen, qu’il est vice-président du groupe d’amitié France-Libye. Ça pourrait l’agacer ! Remettons les pendules à l’heure : « Il s’agit du groupe d’études à vocation internationale France-Lybie ». Bien. Voir Kadhafi devant lui à Paris, cela lui fait penser illico à ses terres bretonnes. L’une des victimes de l’attentat du DC10, était de Landivisiau. Ça, Jacques Le Guen ne l’oublie pas... C’est d’abord à ses proches qu’il pense. Puis il écoute, « ce curieux personnage », « avec un ego, comme ça ! » Mouammar Kadhafi va parler une demi-heure. Extraits qui ne manquent pas de sel. Kadhafi évoque Pompidou, puis attaque sur la pollution ! Il faudrait affirme-t-il « 80.000 ans pour éliminer les toxines des eaux de la Méditerranée ! » L’idée de « mon cher ami Nicolas Sarkozy » sur l’Union Méditerranéenne l’enthousiasme. Le Darfour ? On règle le problème en stoppant l’aide humanitaire... Le « Guide » est un modeste : « Je suis au pouvoir depuis 38 ans, ce n’est pas moi qui suis au pouvoir mais le peuple libyen ».
Des applaudissements
Ça va s’arrêter là. Pas de petits fours, comme le veut la tradition. Le Guide de la révolution s’engouffre dans sa limousine, visiblement content de lui. Certains députés applaudissent. Pas Jacques Le Guen. Pour autant, il pense qu’il fallait être là. Etre là parce que les infirmières bulgares ont été libérées. « Il faut, dit-il, ne jamais oublier que ce chef d’Etat a fait du terrorisme une doctrine pendant des années ». Mais, poursuit le breton, « c’est en parlant, que l’on fait avancer les choses ! Heureusement que Kadhafi n’a pas pris la parole dans l’hémicycle, dans ce qui est vraiment le cœur de notre démocratie !, ajoute illico Jacques Le Guen. Si tel avait été le cas, je pense que je ne serais pas venu ! »...

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Visite controversée du colonel Kadhafi à l'Assemblée nationale

LogoAu deuxième jour de sa visite officielle en France, le colonel Kadhafi a rencontré mardi des députés lors d'une visite très controversée à l'Assemblée nationale boycottée par la gauche, les centristes et une partie de l'UMP.

Accueilli par la garde républicaine, le dirigeant libyen, vêtu d'une cape noire, a passé une heure et quart à l'Hôtel de Lassay, résidence du président de l'Assemblée nationale contiguë au Palais Bourbon. Le quartier avait été entièrement bouclé par les forces de l'ordre, qui sont allées jusqu'à interdire d'accès quelques députés pourtant munis de leurs cartes. "On laisse un dictateur entrer dans l'Assemblée et on empêche les députés!", s'est insurgée la socialiste Aurélie Filippetti.

Moammar Kadhafi a d'abord eu un entretien d'une demi-heure avec le président UMP de l'Assemblée Bernard Accoyer. Puis il a rencontré dans la salle des fêtes une trentaine de députés et quelques sénateurs. Plus de 80 députés, présidents de groupes, membres du bureau de l'Assemblée et des commissions, membres du groupe d'amitié France-Libye, avaient été invités.

Dans une ambiance de "dialogue apaisé", selon M. Accoyer, les parlementaires ont entendu le colonel Kadhafi exprimer sa volonté de tourner la page dans ses relations avec les pays occidentaux. "Nous sommes dans une nouvelle ère que nous espérons sans guerre froide ni chaude", a assuré le dirigeant libyen.

Moammar Kadhafi a fait part de son "enthousiasme" pour la proposition de Nicolas Sarkozy d'une Union méditerranéenne, et plaidé pour la création d'un "seul Etat démocratique" réunissant Israéliens et Palestiniens.

Le leader libyen n'aura rencontré que des parlementaires UMP. Car la gauche et une partie de la majorité avaient boycotté la cérémonie pour protester contre les violations des droits de l'Homme en Libye. "On ne déroule pas le tapis rouge à un dictateur dans l'enceinte de la démocratie!", s'est insurgé le président du groupe socialiste Jean-Marc Ayrault.

M. Ayrault a profité du débat organisé dans l'après-midi sur le conseil européen de cette semaine pour fustiger la "diplomatie spectacle" de Nicolas Sarkozy, "suite de coups sans fin, sans cohérence", et se payer le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner, "comble de la tartuferie".

Les déclarations du colonel Kadhafi sur France-2 selon lesquelles M. Sarkozy ne lui a pas parlé des droits de l'Homme a ajouté au trouble des députés. "Qui dit la vérité?", a demandé M. Ayrault. "Ce n'est pas la couleur du tapis qu'il faut retenir, c'est le fait que nous essayons d'attirer vers nous des pays qui ont quitté le terrorisme", a répliqué M. Kouchner.

"La place de M. Kadhafi n'est pas à l'Assemblée nationale. Il n'est qu'un dictateur, qu'un tortionnaire", a renchéri le Vert Noël Mamère. La politique de M. Sarkozy, "c'est le Fouquet's, le CAC 40 contre les droits de l'Homme."

"Ici, c'est le temple de la démocratie. Cette visite est inopportune", a jugé François Sauvadet, président du groupe Nouveau centre.

Des députés UMP partageaient ce point de vue. Invité, Lionnel Luca (Alpes-Maritimes) a refusé d'être "un alibi". "On peut recevoir des chefs d'Etat en France sans les faire passer par l'Hôtel de Lassay", a estimé François Goulard (Morbihan).

Président du groupe UMP, Jean-François Copé, s'était excusé en raison de la réunion au même moment de son groupe. Il n'en a pas moins exprimé son "soutien total" à l'accueil réservé par Nicolas Sarkozy au colonel Kadhafi.

Gêné aux entournures, Bernard Accoyer a répondu qu'il avait reçu le dirigeant libyen comme "à chaque fois qu'il y a une visite officielle de chef d'Etat". Le président de l'Assemblée a affirmé avoir évoqué la question des droits de l'Homme avec le colonel Kadhafi, sans avoir de "réponse particulière".

Les députés UMP qui assistaient à la rencontre ont justifié leur présence par des raisons pragmatiques. "Traiter le colonel Kadhafi comme un paria n'est pas le meilleur moyen pour faire passer le message des droits de l'Homme", a fait valoir Jacques Le Guen, vice-président du groupe d'amitié France-Libye. "Par définition, on fait la paix avec un ennemi", a rappelé Pierre Lellouche, citant Yitzhak Rabin. AP

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