Françoise Edom, Jacques le Guen (photos), Ronan Allain, Yann Lepetit
Les Photos sont de Mouvement Populaire d'Ille Et Vilaine sur l'album photo sur Facebook : http://www.facebook.com/album.php?aid=4236&id=100000222531178
Françoise Edom, Jacques le Guen (photos), Ronan Allain, Yann Lepetit
Les Photos sont de Mouvement Populaire d'Ille Et Vilaine sur l'album photo sur Facebook : http://www.facebook.com/album.php?aid=4236&id=100000222531178
Avant le rendez-vous du 15 juillet, qui réunira à I'UMP tous les parlementaires bretons, Jacques Le Guen, le député finistérien désigné par les militants pour être le chef de file de la droite aux régionales, a rencontré ce lundi Xavier Bertrand, le secrétaire général de I'UMP Jacques Le Guen est en concurrence avec Bernadette Malgorn pour conduire la bataille des régionales. « C'est la réunion du 15 qui tranchera » commente l’élu finistérien
Le député du Finistère demande à la direction de I'UMP de trancher face à la candidature probable de Bernadette Malgorn.
Jacques Le Guen, député du Finistère, avait invité hier les parlementaires et responsables UMP bretons à se réunir autour de lui à Paris pour parler des régionales. Singulièrement de la concurrence que crée la probable candidature de Bernadette Malgorn face à Jacques LeGuen, désigné par les militants. Dominique de Legge, Josselin de Rohan, François Goulard, Jacques Le Nay et Marc Le Fur étaient présents.
" L'UMP doit prendre ses responsabilités, nous avons besoin de savoir où on va, a estimé Jacques Le Guen. ll va donc demander au patron de son parti, Xavier Bertrand, " de mettre à plat cette double candidature ". S'il est ouvert à une discussion, le député de Landerneau
se refuse cependant à dire s'il accepterait de figurer en seconde position sur une liste que conduirait I'ex-préfète de Région.
Le député du Finistère demande à la direction de I'UMP de trancher face à la candidature probable de Bernadette Malgorn.
Jacques Le Guen, député du Finistère, avait invité hier les parlementaires et responsables UMP bretons à se réunir autour de lui à Paris pour parler des régionales. Singulièrement de la concurrence que crée la probable candidature de Bernadette Malgorn face à Jacques LeGuen, désigné par les militants. Dominique de Legge, Josselin de Rohan, François Goulard, Jacques Le Nay et Marc Le Fur étaient présents.
" L'UMP doit prendre ses responsabilités, nous avons besoin de savoir où on va, a estimé Jacques Le Guen. ll va donc demander au patron de son parti, Xavier Bertrand, " de mettre à plat cette double candidature ". S'il est ouvert à une discussion, le député de Landerneau
se refuse cependant à dire s'il accepterait de figurer en seconde position sur une liste que conduirait I'ex-préfète de Région.
Jacques Le Guen a été élu chef de file UMP pour les régionales. Bernadette Malgorn qui ne s'est toujours pas déclarée, fait aussi campagne... Le patron de l'UMP, Xavier Bertrand est prié, par les élus bretons de la majorité, de clarifier sa position.
Jacques le Guen est ravi que la troisieme place sur la liste europeenne soit confiée à Alain Cadec.il saura defendre les interets de la bretagne occidentale.je le soutiens pleinement.
Les militants de l’UMP viennent de s’exprimer. Je souhaite faire 3 observations.
Je voudrais tout d’abord remercier tous ceux qui m’ont soutenu
Mes collègues parlementaires et des responsables politiques bretons qui m’ont sollicité pour mener la reconquête de la Région. J’ai été très honoré de leur confiance et les en remercie vivement. Mais le soutien le plus important est celui des militants de l’UMP qui viennent de se prononcer et de me confier cette légitimité pour conduire la bataille de 2010.
Ma seconde observation porte sur le résultat de cette consultation
La mobilisation des militants en Bretagne est tout à fait comparable à la situation d'autres candidats qui se sont se retrouvés, comme moi, seuls en lice dans plusieurs régions.
Sur la Bretagne, mon taux de participation est de 31,96 % avec 1790 voix.
Le taux de participation en Champagne-Ardenne a été de 32,05 %, en Picardie 31,75 %, 32,23% en Limousin. Xavier Darcos n’a mobilisé que 31,77 % des électeurs d’Aquitaine et Roseline Bachelot 34,29 %. Alain Joyandet en Franche Comté s’en sort mieux avec un taux de participation de 42,72 %.
Si certains ont regretté l’absence de débat, je l’ai eu avec les militants lors de mes déplacements dans les départements.
Ma troisième observation concerne les responsabilités que les militants viennent de me confier
D’abord, en tant que chef de file, je mesure parfaitement les responsabilités qui m’incombent désormais dans l’élaboration de la liste pour ces élections régionales. Aussi, je souhaite engager ce travail en liaison étroite avec les grands élus de la région et les responsables de l’UMP. Je souhaite confirmer qu’à travers la composition de la liste, il s’agit de montrer la volonté de renouvellement et d’ouverture.
En second lieu, nous devons nous doter d’un programme ambitieux et réaliste pourla Bretagne. Il ’agit d’avoir de l’imagination pour sortir de la crise économique et relever les défis qui nous attendent.
Je vais assumer pleinement les responsabilités de chef de file. Je mesure l’ampleur de ces défis et les responsabilités qui m’incombent. Cette aventure, je ne la mènerai pas seul. C’est ensemble que nous remporterons la victoire dans le rassemblement.
Jacques LE GUEN
Les militants UMP sont appelés aux urnes, à partir d'aujourd'hui et
jusqu'au 22mars, pour désigner leur chef de file aux régionales de l'année
prochaine. Seul en lice, le député finistérien JacquesLe Guen sera donc
forcément désigné. Il restera toutefois à lever l'hypothèse BernadetteMalgorn.
Car l'éventualité de l'entrée en lice de l'ancienne préfète de région n'est pas
nouvelle. Sa nomination à la Cour des Comptes, qui la libère de ses contraintes
à la direction des services du ministère de l'Intérieur, a été analysée comme le
lancement du premier étage de la fusée qui pourrait la propulser au rang de
leader de la droite bretonne.
«Tout
sauf Bernadette»
Pour les parlementaires bretons, ce n'était ni
une surprise, ni forcément une bonne nouvelle. D'ailleurs, ils s'y étaient
préparés. Xavier Bertrand l'avait annoncé, il y aurait une consultation des
militants dans chaque département, même s'il n'y avait qu'un seul candidat. Pour
les députés et sénateurs bretons, il convenait que la future tête de liste émane
de leurs rangs. Une manière d'éviter l'émergence de candidatures par défaut. Et
de barrer la route à la super-préfète Bernadette Malgorn, dont chacun
pressentait - ou savait -, qu'elle était dans les starting-blocks. Si ce n'est
pas du TSM, comme «tout sauf Malgorn», ça y ressemble furieusement. Le 21avril
dernier, le choix des parlementaires s'est porté sur le député du Finistère
JacquesLeGuen. D'autres élus, comme le sénateur Dominique de Legge ou les
députés Marc Le Fur et François Goulard, ont un parcours politique qui pouvait
fonder la légitimité de leur candidature. Mais chacun avait ses raisons de ne
pas y aller et de préférer soutenir Le Guen.
Préférence
régionale
La question qui se pose maintenant est de savoir si
une primaire sans concurrence va pouvoir mobiliser les militants. Seront-ils
nombreux à participer au vote? Si oui, la légitimité de JacquesLeGuen, adoubé
par ses pairs et plébiscité par la base, sera suffisamment solide pour être
difficilement contestable. En revanche, une participation trop faible pourrait
ouvrir la porte à d'autres voies d'intronisation, comme la désignation par
l'état-major UMP d'une «personnalité de la société civile» dont on imagine
évidemment qu'il pourrait s'agir de Bernadette Malgorn. Finalement, l'enjeu du
scrutin militant pourrait bien être là:plus qu'un vote de désignation du
candidat unique - ce qui n'a pas beaucoup de sens -, il s'agira d'affirmer le
principe du choix régional face aux décisions parisiennes.