Les membres du premier cercle n'ont pas de mots assez durs pour dénoncer l'effarante injustice que constitue à leurs yeux la mise en examen de l'ex-Président.
Les chiraquiens du premier cercle n'ont pas de mots assez durs pour dénoncer l'effarante injustice que constitue à leurs yeux la mise en examen de l'ex-Président. Alors que les dirigeants Sarkozystes de l'UMP se contentent, au mieux, de saluer la « dignité » de Jacques Chirac dans une épreuve qu'ils ne sont pas loin de juger nécessaire, une poignée de députés donne de la voix dans les couloirs de l'Assemblée nationale.
Jean-Pierre Grand parle « d'inquisition politique »: Jacques Chirac n'a fait que du bien à la France, à l'Europe et au monde. C'est un humaniste et aujourd'hui ses amis sont très mécontents (...) Reprocher à Jacques Chirac des embauches dont certaines remontent à trente ans. Je pense que c'est quand même oublier que cet homme là a fait qu'aujourd'hui la France n'est pas en guerre en Irak ». Jacques Le Guen est sur la même ligne, il trouve « absurde qu'on aille lui chercher des poux cette histoire qui date de Mathusalem .
Sur le fond, Patrick Ollier juge « un peu fort » qu'on poursuive Chirac pour avoir eu recours aux emplois ficitifs « pratique courante dans les partis politiques ». Un ancien cadre du RPR rappelle la banalité de ces pratiques: « j’étais persuadé que ma secrétaire était payée par la mairie de Paris. Sans y voir malice. Quand les mises en examen ont commencé à tomber je me suis dit que j’étais bon pour être convoquer par les juges. Finalement:, il s’est avéré que c’était celle de mon voisin de bureau ! »
Yves Censi député de l'Aveyron et ancien collaborateur de Chirac à l'Elysée juge la qualification de « détournement de fond » inacceptable. Elle témoigne selon lui d'une méconnaissance des juges. Selon lui le recrutement de collaborateurs par le maire de Paris restait « dans le cadre de la loi ». Pour Censi, ces recrutements ne sont pas plus répréhensibles que « l'utilisation par un député-maire du chauffeur de l'assemblée :pour se rendre à la mairi » ou que les « missions politiques » confiés par des présidents de région ou de département à certains collaborateurs. « Jacques Chirac fait aujourd'hui ce qu'il a toujours dit : c'est-à-dire qu'il allait s'expliquer et ce dans un souci d'honneur et de responsabilité » ajoute Censi, soulignant qu'il n'est pas question «d'enrichissement personnel ». Le député chiraquien promet de se faire entendre pour démontrer que ces «accusations mensongères ne relèvent que d'un acharnement politicien ».
Lamentable ! Inadmissible ! Toutes ces accusations pour un Homme qui a tant fait pour la France ! Aucune reconnaissance ! N'y aurait-il pas des règlements de comptes dans l'air... ? On est en droit de se poser la question...
Rédigé par : maïna | 26 novembre 2007 à 10:10
Je suis tout à fait de cet avis : c'est une honte et je renouvelle tout mon soutien et toute mon amitié à Jacques CHIRAC.
Rédigé par : miossec | 22 novembre 2007 à 12:07