Rappelant les termes d'un courrier du Président de la République adressé l'an passé à l'Association des riverains de la Base Aéronautique Navale de Landivisiau . ".il faudra ainsi probablement envisager,comme pour le cas des aérodromes civils, un renforcement des aides à l'insonorisation et d'autres mesures qui
permettraient au moins de concilier la vie des riverains avec la nécessité pour nos forces armées de conduire tout types d'exercices...",
Jacques Le Guen a demandé les mesures susceptibles d'être prises par I'Etat en faveur des Communes riveraines des aéroports militaires. comme des populations, pour les aider à réaliser des travaux d'isolation phonique des bâtiments et compenser les restrictions existantes en matière d'aménagement et de construction.
Le député avait auparavant souligné : "Il ne s'agit bien entendu pas ici de remettre en cause la présence des forces aériennes, élément majeur de notre dispositif de défense et d'intervention. Il s'agit d'aboutir à une légitime égalité de traitement entre communes et populations riveraines des aérodromes civils et militaires."
Dans sa réponse. Hubert Falco, secrétaire d'Etat chargé de l'Aménagement du territoire a indiqué que les plates-formes militaires ne satisfaisaient pas aux critères du dispositif d'aide à l'insonorisation institué par la loi du 31 décembre 1992 relative à la lutte contre le bruit. " Il nous faut cependant concilier la poursuite des activités militaires et le maintien de la qualité de vie des populations riveraines" a-t-il poursuivi, précisant que les ministères de l'écologie et de la défense allaient travailler conjointement au renforcement des instances locales de concertation.
Reprenant la parole, Jacques Le Guen a insisté sur la nécessité de trouver un bon équilibre entre le plan d'exposition au bruit, qui est en cours de révision et ne doit pas pénaliser les collectivités concernées et le souci de la santé et de la protection de nos concitoyens. « Ce sera difficile, a-t-il conclu, mais la base de Landivisiau est loin d'être la seule en cause et il faut trouver des solutions. »
M. Le Guen,
Je suis surpris de votre réveil brutal concernant cette question... Mais, mieux vaut tard que jamais.
Rédigé par : jeff | 25 avril 2008 à 00:38