Sur le plan national, la suppression de postes d’enseignants est inévitable et portera sur 14 000 emplois, tous réseaux confondus, à la rentrée 2012. D’une part, il faut savoir que le nombre d’élèves a globalement diminué de 600 000 ces vingt dernières années. En 2011, le Ministère de l’Education Nationale a relevé une nouvelle baisse. D’autre part, les enseignants des premier et second degrés étaient 807 840 en 1990, et ils étaient encore 859 294 à la rentrée 2010 !
Dans ce contexte, il n’est plus possible de continuer à remplacer chaque départ à la retraite. En outre, la forte baisse du nombre d’élèves dans le Finistère est confirmée.
Il y a quelques jours a été annoncé le détail des suppressions de postes dans l’enseignement primaire catholique dans le département du Finistère.
Certains chefs d’établissement, professeurs et parents s’en sont émus et m’ont fait part de leurs préoccupations face à ces décisions.
Je rappelle qu’avec seulement 45 postes supprimés, le Finistère a été épargné alors qu’initialement 90 postes étaient menacés. En lien avec les responsables de l’enseignement catholique du Finistère, nous avons réussi à ramener le chiffre de suppression de postes de 90 à 45. Je constate que Luc Chatel, Ministre de l’Education Nationale, avec qui je m’étais entretenu à ce sujet, a tenu compte de mes arguments.
Je mesure parfaitement les efforts qui sont demandés aux enseignants mais aussi aux parents.
Grâce à une répartition pertinente des suppressions de postes, aucune école du Finistère ne fermera.
Pour maintenir ce fragile équilibre et éviter la disparition d’écoles, la fermeture de classes dans certaines communes est inévitable, y compris dans ma commune de Plounévez-Lochrist.
Monsieur Le Guen,
En lisant vos propos concernant les suppressions de postes dans le Finistère, nous, enseignants suppléants de l'Enseignement Catholique ne pouvons que réagir.
Ces suppressions de postes auront des conséquences dramatiques sur nos emplois et sur le plan humain.
Faute de postes et après plus de 7 années de contrats consécutifs, nous serons contraints de démissionner.
Nous aurions cependant dû être titularisés comme le prévoyait la loi de résorption de l'emploi précaire.
Nous ne pouvons laisser dire que concernant la situation de l'emploi dans l'Enseignement Catholique en primaire, le Finistère a été épargné!
Au contraire, il est sévèrement touché et c'est une situation sans précédent!
Collectif des suppléants en voie de titularisation du Finistère.
Rédigé par : collectif sup29 | 28 mars 2012 à 12:40
Bonjour Mr Le Guen,
Effectivement, il est heureux qu'aucune école privée ne ferme dans le Finistère. Le sort reste préoccupant pour les enseignants dont les classes seront fermés. En raison du nombre de départ à la retraite très faible comparé au nombre de classes fermées ( plus de 2 fois plus que de départ en retraite), une grande partie de ces enseignants va devoir quitter le département, voire la Bretagne pour conserver son travail. Une situation inédite et qui risque de créer beaucoup de déchirements dans les familles....
Rédigé par : Yvonne Le Blanc | 14 mars 2012 à 21:30