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« Jacques Le Guen, député du Finistère (UMP), a été nommé le 4 octobre dernier au conseil d’administration d’Ubifrance, l’Agence française pour le développement international des entreprises, par Jean-Louis Debré, président de l’Assemblée nationale.
En liaison avec le réseau des 160 missions économiques présentes à l’étranger, Ubifrance aide les entreprises françaises à se développer à l’international. C’est dans ce but que le Ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie a confié à cette agence la mission de coordonner les actions d’information, de promotion, de coopération technique, industrielle et commerciale et de volontariat international conduites par le réseau des Missions économiques, les directions régionales du commerce extérieur et Ubifrance elle-même. »
Monsieur le député, cher Jacques,
Madame la ministre, Marylise Lebranchu,
Madame la députée, chère Marcelle (RAMONET),
Monsieur le sénateur, cher Alain (GERARD),
Mesdames, Messieurs les élus,
Mesdames, Messieurs, et chers amis,
Je veux d’abord vous dire toute la joie qui est le mienne, d’être ici à Landeda, dans le pays des Abers. Joie qui s’est exprimée tout au long de la soirée et tout au long de la matinée. Parce que, partout où l’on tourne ses yeux, ce que l’on voit, c’est l’image du dynamisme, de la volonté d’entreprendre, de la volonté de bâtir, de la volonté de s’inscrire dans l’avenir. J’ai été particulièrement heureux et fier, je peux le dire, comme Premier ministre, de visiter deux entreprises, deux familles : la famille Prigent, la famille Madec, qui savent, dans des domaines, si proches de leur environnement, le domaine des cosmétiques, le domaine des produits de la mer, exporter un talent, un savoir-faire, une qualité, celui de toute une région à travers le monde. Ici, on sent bien que ce pays des Abers se marie avec Singapour, avec Moscou, avec Dubaï. Il y a un dialogue permanent qui se fait à travers la qualité, la volonté de bâtir, de construire, et d’exporter. Et c’est cette vitalité-là, que je veux saluer. Cette vitalité-là, qui exprime le meilleur de notre pays. C’est cette réussite-là, exemplaire, qu’il nous faut exporter à travers le monde, et développer au sein de notre propre pays.
Je tiens à remercier bien sûr, mon ami Jacques Le Guen et Jean-Pierre Caraes pour leur accueil chaleureux. C’est pour moi une émotion particulière de me retrouver ici, face à cette mer, près de ces côtes, je les ai souvent sillonnées et en particulier, quand j’étais tout jeune marin à l’Ecole navale. J’en garde le souvenir profondément ancré d’une terre authentique, faite d’hommes et de femmes, marqués par leur histoire, par leur culture, le souvenir d’une terre d’humanité, de travail, de foi dans l’avenir. Le souvenir aussi d’une terre de vérité que vous avez façonné, avec vos cœurs, avec vos mains.
Depuis mon arrivée hier, j’ai retrouvé dans ce pays des Abers, ces émotions. Car ici, sur ces côtes de légende, il y a bien sûr des paysages extraordinaires, des rochers taillés au fil des siècles par l’océan ; les vagues, le vent, qui invitent à s’arrêter un moment pour contempler la beauté de votre région. Oui, ici, on se sent bien, on se sent chez soi, et on se sent vrai, on se sent vivre.
Lire la suite "Allocution du Premier ministre au Centre de la Mer de l’Aber Wrac’h " »
Christine Lagarde, ministre déléguée au commerce extérieur, a présenté la position de la France lors de la session plénière d’ouverture de la 6ième conférence de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).
Dans son allocution, Christine Lagarde a rappelé que « la France considère que l’attention des négociateurs doit se porter en priorité sur le développement, comme l’avait d’ailleurs souligné le Président Chirac à Bamako lors du sommet Afrique - France. Nous devons cette semaine faire des propositions concrètes pour un monde plus juste et plus équitable. »
Le ministre délégué au commerce extérieur souhaite un succès à Hong Kong, prélude à un accord final équilibré et ambitieux du cycle de Doha. Le ministre constate cependant que l’état des négociations est préoccupant. Plusieurs pays chef de file dans la négociation, comme le Brésil, n’ont pas fait d’offres, et refusent toujours de le faire. «A Hong Kong nous devons atteindre le camp de base d’altitude, ce qui nous permettra d’attaquer la phase finale du cycle. A l’heure actuelle, nous ne progressons pas assez vite et les pays n’avancent pas de concert. L’Union, pour l’instant, est seule en tête et attend ses partenaires.» Christine Lagarde s’est montrée déterminée :« L’Union européenne doit rester ferme et ne peut avancer à la place de ses partenaires. Elle ne peut accepter un saucissonnage des négociations qui consisterait à avancer à Hong Kong sur tel ou tel volet pris isolément». Christine Lagarde poursuit ses entretiens avec ses homologues, les fédérations professionnelles et les organisations non gouvernementales (ONG). Elle a aussi rencontré aujourd’hui ses homologues brésilien et suisse.
Dominique Bussereau, ministre de l’agriculture et de la pêche, qui a rejoint la délégation française, a rencontré les ministres européens de l’agriculture et la commissaire Fisher Boel et engagé une concertation avec les organisations agricoles. Lors d’une conférence de presse, les deux ministres ont vivement souhaité une solution satisfaisante au problème du coton. L’Europe a fait sa réforme en 2004, en découplant les aides à ses producteurs (pour mémoire, l’Europe représente 4% du commerce mondial contre 40 % pour les Etats-Unis). Nos partenaires doivent désormais s’engager à effectuer un effort similaire. « Près de 25 millions de personnes sont pénalisées par les subventions massives des exportations américaines. La France et l’Europe sont déterminées à aider les pays africains producteurs de coton. Nous avons l’obligation morale, politique et économique de répondre à l’appel légitime de pays qui souffrent d’une situation injuste». Christine Lagarde et plusieurs ministres européens en charge du développement ont soutenu les revendications des pays africains en participant à une conférence sur le coton aux côtés des ministres du commerce du Sénégal, du Tchad, du Bénin, du Mali et de Guinée. Devant l’urgence d’une action concertée, Christine Lagarde a déclaré que « la communauté internationale sera jugée sur sa capacité à trouver une réponse concrète et rapide à ce problème. Prenons garde à ne pas répéter l’erreur de Cancun».
« Dans le droit fil du discours de politique générale du Premier ministre Dominique de Villepin le 8 juin à l’Assemblée nationale, le projet de loi de finances pour 2006 présenté mercredi dernier en Conseil des ministres répond à 3 priorités : gagner la bataille de l’emploi, préparer la France aux défis de l’avenir et restaurer notre État régalien.
Les dispositions que contient ce projet de budget pour 2006 en faveur des contribuables, des particuliers et entreprises s’inscrivent bien dans ces priorités et notamment dans la première d’entre elles, l’emploi.
Ainsi, la réforme de l'impôt sur le revenu apporte une réponse cohérente aux injustices et à la complexité de notre système fiscal.
La simplification du barème constitue une mesure de bon sens. Chaque Français verra son impôt baisser, et en particulier les classes moyennes qui ont parfois le sentiment de travailler uniquement pour payer des impôts.
D'autre part, le Gouvernement, soucieux d’encourager la reprise d’activité, fait un effort important pour augmenter le montant de la Prime pour l'emploi et mensualiser son versement. Un salarié au Smic à mi-temps verra le montant de sa prime pour l'emploi passer de 394 euros à 586 euros en 2006, puis 744 euros en 2007. C'est l'équivalent d'un treizième mois.
L’instauration d’un « bouclier fiscal » à compter de 2007, sur les revenus de 2006, protègera le contribuable de l’accumulation des prélèvements. Nul ne pourra payer des impôts directs (impôt sur le revenu, impôts locaux et impôt sur la fortune) totalisant plus de 60 % de ses revenus.
Les entreprises sont également concernées puisqu’une réforme de la taxe professionnelle leur évitera de payer plus de 3,5 % de TP par an, contrairement à ce qui se passe actuellement où les taux évoluent d'une région à l'autre, déstabilisant les entreprises et créant ainsi du chômage.
Je ne peux que me réjouir de ces différentes mesures qui s’inscrivent dans une réforme fiscale attendue depuis longtemps et placée sous le signe de l’efficacité et de la justice et donc de plus d’emploi ! »
« Dans le droit fil du discours de politique générale du Premier ministre Dominique de Villepin le 8 juin à l’Assemblée nationale, le projet de loi de finances pour 2006 présenté mercredi dernier en Conseil des ministres répond à 3 priorités : gagner la bataille de l’emploi, préparer la France aux défis de l’avenir et restaurer notre État régalien.
Les dispositions que contient ce projet de budget pour 2006 en faveur des contribuables, des particuliers et entreprises s’inscrivent bien dans ces priorités et notamment dans la première d’entre elles, l’emploi.
Ainsi, la réforme de l'impôt sur le revenu apporte une réponse cohérente aux injustices et à la complexité de notre système fiscal.
La simplification du barème constitue une mesure de bon sens. Chaque Français verra son impôt baisser, et en particulier les classes moyennes qui ont parfois le sentiment de travailler uniquement pour payer des impôts.
D'autre part, le Gouvernement, soucieux d’encourager la reprise d’activité, fait un effort important pour augmenter le montant de la Prime pour l'emploi et mensualiser son versement. Un salarié au Smic à mi-temps verra le montant de sa prime pour l'emploi passer de 394 euros à 586 euros en 2006, puis 744 euros en 2007. C'est l'équivalent d'un treizième mois.
L’instauration d’un « bouclier fiscal » à compter de 2007, sur les revenus de 2006, protègera le contribuable de l’accumulation des prélèvements. Nul ne pourra payer des impôts directs (impôt sur le revenu, impôts locaux et impôt sur la fortune) totalisant plus de 60 % de ses revenus.
Les entreprises sont également concernées puisqu’une réforme de la taxe professionnelle leur évitera de payer plus de 3,5 % de TP par an, contrairement à ce qui se passe actuellement où les taux évoluent d'une région à l'autre, déstabilisant les entreprises et créant ainsi du chômage.
Je ne peux que me réjouir de ces différentes mesures qui s’inscrivent dans une réforme fiscale attendue depuis longtemps et placée sous le signe de l’efficacité et de la justice et donc de plus d’emploi ! »