La prise de conscience de la nécessité mondiale de protection des forêts pour lutter contre le changement climatique de la planète est acquise, encore faut-il passer aux actes. En particulier pour les zones insulaires et littorales, nous ne pourrons pas échapper à la réflexion sur l'élévation du niveau de la mer avec, comme principales conséquences, des migrants voire des conflits écologiques. L’Indonésie est aujourd’hui très consciente de cette problématique.
Au plan mondial, le taux de déforestation a reculé légèrement, pour partie en conséquence du ralentissement de l'économie mondiale ; mais cette déforestation se poursuit inexorablement et dangereusement à hauteur encore de 13 millions d’hectares par an. Sans réaction volontariste, il n'y aura plus guère de forêts primaires, si riches en biodiversité, à protéger.
Tant pour le climat que pour la biodiversité, il y a urgence à arrêter la déforestation et procéder en sus, chaque fois que possible, à une reforestation, de préférence en essences indigènes.À chaque pays ses solutions, en particulier l’Indonésie doit aussi tenir compte des besoins de développement de ses populations locales en forte croissance.
La pression sur la forêt semble avoir sensiblement globalement diminué en Indonésie par suite des récentes mesures fortes prises par le Gouvernement indonésien et le ministère de la Forêt d’une part, et par les grandes compagnies papetières comme APP d’autre part. Encore faut-il affiner l’analyse selon les îles.
Enfin nous tenons à remercier toutes les personnes rencontrées pour les informations données, et particulièrement le ministère des Forêts d’Indonésie et l’ambassade d’Indonésie en France pour leur appui, leur efficacité et le temps consacré.
Ajoutons une mention particulière pour Jean-Marie Ballu, ingénieur général des Ponts, des Eaux et des Forêts, et ancien président de la section « nature, forêt, paysages », du ministère de l’Agriculture et de la forêt français, qui a su nous communiquer sa passion pour la forêt.
Jacques Le Guen
Responsable de la mission
Ancien député du Finistère
Catherine Procaccia
Sénateur du Val-de-Marne Député de l’Ain
Présidente du groupe d'amitié interparlementaire avec l'Indonesie
Michel Voisin
Député de l’Ain
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La traditionnelle Sainte-Barbe a été fêtée, samedi dernier, par les sapeurs pompiers du centre d'incendie et de secours, leurs familles et les élus.
Le lieutenant et chef de corps Yvon Guillerm a rappelé que la caserne compte trente sapeurs pompiers dont dix-sept ont suivi des formations « afin d'acquérir de nouveaux savoirs ou de consolider les connaissances ».
Huit communes sont rattachées au centre de Plouescat qui a réalisé 774 interventions cette année (790 en 2011), dont 218 à Plouescat ; 160 à Cléder ; 101 à Plounévez-Lochrist ; 53 à Plouzévédé ; 32 à Tréflez ; 27 à Saint-Vougay ; 15 à Tréflaouénan ; 10 à Trézilidé. Sans oublier 158 interventions hors secteur
Elles ont concerné 80 incendies ; 74 accidents de la circulation ; 552 secours à personnes ; 42 risques naturels et technologiques.
Le maire Jean Le Duff et président du Sivu n'a pas manqué de renouveler son « désaccord avec le SDIS pour la participation financière de la commune de Plouescat » qu'il juge trop élevée.
Les élus ont salué « le courage, la rigueur, le dévouement, l'altruisme et la générosité » des pompiers. Jacques Le Guen, président de la communauté des communes de la Baie du Kernic signalait « la prochaine signature avec le SDIS des conventions de disponibilité de trois sapeurs pompiers travaillant à la CCBK ».
Dans un communiqué, Jacques LeGuen apporte son soutien à François Fillon dans le cadre de l'élection à la présidence de l'UMP. Pour le conseiller régional, «le débat qui se déroule actuellement (...) n'est pas une nouvelle guerre des chefs mais une véritable confrontation d'idées. Il s'agit avant tout de choisir une méthode, une stratégie qui engagera l'UMP pour les prochaines années. L'UMP a surtout besoin à sa tête d'un homme d'État. François Fillon a été, dans un contexte économique extrêmement difficile, responsable d'un gouvernement qui a su(...) préserver les Français de la crise et qui a engagé d'importantes réformes structurelles. Les Français sont en train d'en prendre conscience. Il est aujourd'hui en tête des préférences des électeurs avec 52% d'images positives. Après l'échec des dernières élections, l'UMP ne peut rester figée mais doit changer et se repositionner! (...)».
Le TELEGRAMME
Inclassable Jacques Le Guen ? Atypique ? Si rebelle, qu'un jour il a accroché Nicolas Sarkozy par le col. Avant qu'il ne soit président. C'était en 2006 à Paris, lors d'une réunion UMP qui préparait la réforme du Contrat première embauche (CPE). Sarkozy, ministre de l'Intérieur et candidat à la présidentielle y assiste. Jacques Le Guen prévient : « Si demain la fac de Rennes 2 s'embrase, c'est toute la France qui se lève. » Sarkozy réagit violemment :« Pourquoi dire cela ? Pour que j'envoie les CRS à Rennes, qu'il y ait un mort ! Que je ne puisse plus me présenter à l'élection ? » Les deux hommes finissent dans le couloir dans un face à face tendu. Physique.
Il est si rebelle l'ex-député de « Landi », qu'il a refusé de voter la réforme constitutionnelle de 2008. Là encore il affronte Sarkozy, Président cette fois. « Au téléphone, il a tenté de me convaincre. Je lui ai répondu qu'en conscience, je ne pouvais voter cette réforme. Lui me répondait : si tu n'es pas avec moi, tu es contre moi. Il a raccroché en me disant : Breton têtu. »
Hollande à 55 %
Si rebelle qu'il a longtemps accompagné Dominique de Villepin. Il aurait bien vu l'ancien Premier ministre en président. Mais en septembre 2011, après avoir tenté de faire changer d'avis à « DDV », Jacques Le Guen regagne le giron de la majorité parlementaire, se représente en 2012 avec la bénédiction de l'UMP. « Villepin aurait dû revenir dans la majorité, se faire élire député puis prendre la tête de l'UMP : il était président en 2017. »Qui sait ?
Loin des fictions politiques, le 6 mai 2012, la circonscription de Landerneau-Landivisiau a voté Hollande à 55 %. Le 17 juin, au deuxième tour de la législative, l'homme politique de Plounévez-Lochrist a perdu face à Chantal Guittet (PS). Ici, l'ancien conseiller général de Plouescat avait succédé au chiraquien Charles Miossec, député durant 24 ans, ancien président du conseil général. Avant, de 1962 à 1978, Antoine Caill fut élu sans discontinuer. Si bien qu'en 2002, Jacques Le Guen était élu au 1er tour. « En 2007, j'aurai dû passer au 1ertour, mais le candidat du MoDem a travaillé à m'abattre. » En 2007, ilfait 49 % au 1er tour. L'emporte au 2e avec 54,7 %. Le 17 juin 2012, sa concurrente est élue avec 57,10 % des voix. Sans appel.
« Des amis » lui ont savonné la planche
Déjà aux régionales et cantonales le destin politique n'était pas au rendez-vous. « Nous aurions pu reprendre le Département en 2004. » De cette marche ratée ¯ il pense au perchoir du conseil général ¯ il lui reste de l'amertume. L'impression que « des amis » lui ont savonné la planche. Comme aux régionales de 2010 où Sarkozy lui impose Bernadette Malgorn pour tête de liste alors qu'il a reçu l'onction des militants. Résultat de la division, la liste de droite menée par Bernadette Malgorn fait 32 % aux régionales 2010. Une Berezina.« J'aurais fait mieux » assurait-il cet hiver.
Aujourd'hui, le puncheur ne veut pas baisser la garde. « Je reproche à la droite de ne pas avoir réussi à nommer un ministre breton en cinq ans. Logiques, les électeurs ont amplifié le score de la Présidentielle. Le problème de l'UMP, c'est que nous sommes un parti d'adhérents, mais pas de militants. Les socialistes étaient 20 ou 30 sur les marchés lorsque nous étions à deux. Pour reconstruire, nous devons reconquérir le milieu urbain. »
C’est devant une salle de 600 militants que Jean-François Copé a pris la parole à Châteaulin. Après la défaite cinglante de la droite aux élections législatives du Finistère, le déplacement du secrétaire national entend marquer. De tous bords à droite, on parle de reconstruction. A ses côtés, Agnès Le Brun, maire de Morlaix, secrétaire départementale de l’UMP, Laurent Prunier, président de l’UMP, mais aussi des élus tels, Philippe Paul, sénateur, Marc Le fur, député, Jacques Le Guen, Bernadette Malgorn, conseillers régionaux. Gaëlle Nicolas, maire de Châteaulin et conseillère régionale, qui vient de prendre sa carte dans le parti, a accueilli le patron de l’UMP par ces mots : « Affichons nos couleurs. » Pas d'inventaire a déclaré Agnès Le Brun, «car cela veut dire reculer. Mais je veux ici vous remercier, même si ce travail n'a pas payé.»
Jean-François Copé, qui se défend de commencer la campagne interne de l’UMP au cours de ce déplacement, a parlé d’une vague rose plus forte qu’ailleurs pour expliquer l’ampleur de la défaite en Bretagne. «Nous sommes là pour construire l'opposition, Ce qui compte, c'est que nous devons gagner les prochaines élections cantonales, municipales avant de gagner les élections de 2017.
Jean-François Copé assure que « La campagne commence le lendemain de l’élection précédente. L’UMP est un bien précieux. Je me souviens de 1997 quand nous étions dans des luttes fratricides. Aujourd’hui, nous avons un parti d’opposition après avoir été 10 ans au gouvernement.
« Il faudra un débat à l’automne pour désigner le meilleur leader l’opposition pour 3 ans, celui qui va mener la reconquête des territoires perdus. Ce qui compte, c’est de tenir la maison. Mais ce que je défends, c’est votre totale liberté d’expression » souligne-t-il en s’adressant à Jacques Le Guen. « Mais rassemblons-nous quand nous devons gagner. »
« Personnellement, j’ai toujours été le tenant d’une droite républicaine, sans alliance avec le Front National, une droite moderne, ouverte aux réalités, et une droite assumée, décomplexée. Ca peut faire grincer les dents à la gauche qui s’allie avec Mélanchon qui préfère chanter l’Internationale que la Marseillaise. Nous ne devons pas craindre de dire ce que nous sommes : la générosité, le courage et la fermeté. »
« Nous allons connaître des temps difficiles, des temps de résistances. C’est pour cela que je vous suis reconnaissant de votre soutien. Je me suis engagé. Ile ne doit manquer aucun bouton de guêtres. Je sais ce que vous vivez. Nous devons avoir une détermination et une volonté sans faille. Vous me trouverez toujours à vos côtés. »
JOURNAL OUEST FRANCE DU SAMEDI 30JUIN 2012