Le maire socialiste de Guipavas, Alain Queffélec, vient de publier sur son blog un article dans lequel il se félicite de la composition du nouveau Gouvernement. Il a profité de cette occasion pour déclarer que je n'ai pas fait grand chose pour aider les villes de ma circonscription.
Entretenant des relations courtoises avec Alain Queffélec, je m'étonne de ces propos et du double langage tenu par le maire de Guipavas.
Je ne peux imaginer un instant que ce soit lui qui ait rédigé un tel article.
J'ai toujours relayé toutes les initiatives et apporté mon soutien à toutes les communes de la circonscription, sans tenir compte de l'appartenance politique des élus.
Pour la commune de Guipavas, j'ai réussi à obtenir plusieurs subventions, dont 15 000 euros en 2007 pour la construction de la maison de l'enfance, 30 000 euros en 2004 pour la réalisation de vestaires au complexe sportif de Pontanné, mais également 1,3 millions d'euros pour la restructuration de la maison de retraite de Kerivoas au titre de la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie.
Je tiens à préciser que c'est à la demande du prédécesseur d'Alain Queffélec, Henri Pallier, que j'ai soutenu ces dossiers. Alain Queffélec, lui, ne m'a jamais sollicité depuis son élection en 2008.
Au moment même où il me critique sur son blog, et sans attendre le résultat des élections législatives, il m'a adressé il y a quelques jours un dossier de demande de subvention au titre de la réserve parlementaire pour un projet !
J'analyse cette sollicitation comme un pari sur l'avenir, une anticipation du résultat des élections législatives des 10 et 17 juin prochains. Elle semble aussi révéler un manque de confiance évident envers la candidate qu'il soutient officiellement.
Pour ma part, c'est bien volontiers que j'apporte mon soutien à ce dossier...